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Maison de la Poésie Jean Joubert

Le blog de la Maison de la Poésie Jean Joubert

François SZABO: Une teinte en retrait



une teinte en retrait F.Szabo

Mardi 15 avril - 19h

Maison de la poésie

Moulin de l'Evêque

 78 avenue du Pirée

34000 Montpellier

Rencontre avec François SZABO, autour de son dernier recueil :

 Une teinte en retrait 

(Obsidiana Press)


Présentation: Jean JOUBERT

Lectures par François SZABO  

Dédicaces

Dans ce recueil, partie apparente de l’écriture poétique en cours, se mêlent et se retrouvent quelques leitmotivs de l’acte littéraire personnel après une trentaine de recueils et plaquettes. Le chemin n’est pas sans but ni sans objet mais il n’est pas toujours le plus court vers la félicité et le bonheur partagé. Un éclairage avec des clairs-obscurs, des aveuglements, des mobilités perceptives qui sont certainement le fruit d’une lumière du Sud qui marque à tout jamais. C’est aussi l’indication de l’aiguille du séismographe, également de l’aiguille de l’indicateur d’humidité afin de préserver les œuvres picturales. C’est un livre qui a ses palpitations et ses visions et ses hallucinations. C’est de l’intime qui demeure denrée partagée. C’est la possibilité d’une rencontre qui fera vivre le livre. Lecteur! Il t’appartient ce recueil issu de mes univers et de mes songes.

 

François Szabó

 

Une teinte en retrait

 

 

Une teinte en retrait

Un grandiose soleil à éblouir même paupières fermées

Et cette inlassable envie d’être marqué par la splendeur

Une rose coeur du monde avec son odeur enivrante

Et l’affliction des lézards cloués sur un pan de mur

Un fond de bruissantes vagues qui cognent et ne

s’épuisent

Seule l’ombre dénuée de corps paraît extravagante

Et le repère découvert des blancs lémurs

 

Se noyer dans son verre

Toute honte bue

Vertige du tourbillon dans le verre

Qui ne suffit pas à désaltérer la langue pâteuse

Mais qui trouble la vue et les sens

Avec l’impression d’insatisfaction

De ne pas pouvoir s’en contenter

Ile engloutie sous la mer subtropicale

 

Un peu tard la joie qui ne cesse

Mais le doute aussi et la crainte aussi et l’inconnu aussi et

l’issue dépourvue de sens

 

Une interminable phrase

Coupée

Césures au rythme cardiaque

Avec l’inévitable isolement

De la reconnaissance du souffle

Et cette note ténue ou hurlante à l’oreille

Et cette emprise du corps sur la pensée

Où tout fait sens

Dans l’indicible

 

D’une parole cent fois reformulée

Indécise et mouvante

Qui se répète mais se renouvelle à la fois

Avec le sel de la vie

Que l’ultime telline contient encore

 

Et se retrouver dans les bras du sommeil

Avec cette respiration difficile

Et ce corps pesant

Qui ne parvient pas à suivre l’esprit volatile

Des innombrables rêves cosmiques

 

Seul un homme hors de l’extase

Se remémore son existence antérieure

 

Alors que dans le bel infini des vapeurs bienfaitrices

Nulle sensation de lourdeur ni de douleur

Le baume partout agît dans la quiétude des infinis

 

21/04/2013                                                               François Szabo

 

 

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