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Sur cette page, vous trouverez une présentation biobibliographique de chacun des poètes membres de la Maison de la Poésie Jean Joubert, accompagnée d'un poème.
(mise à jour février 2021)
contact: maisondelapoesie@orange.fr
AZAREL Jean
Jean AZAREL est né en 1954 « dans l’octobre blond du Saint Laurent » (Montréal / Canada). Réside entre l'imaginaire et le Gard. Marié à Anne KERZEAS, peintre et céramiste, deux enfants.
Dans la filiation d’un père journaliste, poète et écrivain, gribouille des petits romans policiers et des histoires de cowboys et indiens dès l’âge de 8 ans.
Après des années de silence volontaire, retour à l'écriture en 1997. Puise son inspiration dans la comédie du quotidien, la baie d’Audierne et les pentes granitiques du Mont Lozère pour fabriquer des œuvres éclectiques (poésie, biographie, récit, nouvelles, roman) où se côtoient humour acide, témoignages de vie, rock and roll attitude.
Ecrivains références: les poètes de la Beat Generation, Luc Dietrich, Arthur Rimbaud, Léonard Cohen, les romanciers scandinaves, et parmi les contemporains Roger Boutefeu, Perrine Le Querrec, Alain Jégou, Jack Alain Léger.
Invité pour des lectures performées un peu partout (Maisons de la poésie Rennes, Avignon, Nîmes, Voix vives Sète, Festival de la parole poétique de Quimperlé, ZAL et comédie du livre Montpellier, cafés culturels, cabarets poétiques….). Depuis 2016, travaille avec le musicien Hérold YVARD (guitare, instruments virtuels) qui compose la mise en paysage sonore de la plupart de ses textes. .
Présent dans de nombreuses revues : « Dissonances », « Squeeze », « Contre Allées », « Nouveaux Délits », « Traction Brabant », « Teste », « La Volée », « les Cahiers de Tinbad », « Violences », « Microbe »....
Ecrit régulièrement des chroniques de films, disques et livres pour le blog de l’association « Autour des Auteurs » en Occitanie dont il est membre.
Bibliographie :
- « Trois trous dans la fièvre », poésie, Editions Saint Germain des Prés, 1998
- « Passage du mortel », poésie, L’Itinéraire des Poètes, 2006
- « Tassage du mortel », poésie, Gros Textes / Arts et Résistance, 2009
- « Papy Beat Generation », récits, coauteurs : Lucien Suel et Alain Jégou, Hors Sujet éditions, 2010
- « Waiting for Tina », biographie romanesque sur l’actrice Tina Aumont, éditions Un Autre Reg’art, 2019
A paraître :
DHERON Marie-Christine
DHERON Marie-Christine
Marie Christine Dhéron est née en Creuse, à Crozant, pays cher aux impressionnistes et écrivains.
Ses activités artistiques la mènent du Limousin, où elle demeure, à Paris, de l'Hérault aux Pyrénées Orientales.
Auteure de poésies dont elle illustre elle-même les recueils: (Le Petit Poète, J'étais un troubadour, Le Jardin aux Licornes, Colporteur d’Âmes…), ainsi que des recueils alliant fantastique, poésie et certaines de ses photographies :(« Le Bonnet écarlate et autres confidences », et « Voyages et transparences »)
Elle fut Grand Prix de la ville de Bourges, premier prix des Poètes en Berry (Jean-Pierre Mercier), premier prix du Club des Poètes à Paris, et premier prix Louis Amade décerné par Jean Pierre Rosnay, Pierre Delanoé, compositeur, et Georges Moustaki .
Dernièrement avec l'une de ses nouvelles poétiques elle fut lauréate des Jardins de Touraine. Elle fut également lauréate d’un concours de poésie illustrant un livre d’Art sur les Fontaines de Paris puis récemment, d’un concours de Nouvelles parrainé par l’UNICEF.
Elle appartint à plusieurs cercles poétiques en particuliers « La Maison de Poésie » (Rue Ballu, J. Charpentreau), et le « Club des Poètes » ( Paris, Jean Pierre Rosnay) et participa à des animations autour de la poésie auprès d'enfants d' écoles de zones dites « défavorisées ». Lors de ses études à la faculté de limoges autrefois, elle participa à un petit cercle poétique formé par Jean Dariège le poète occitan et à l'Académie des Marches de Jean Darwel et Bernard Aurore.
Actuellement deux spectacles alliant violoncelle, textes et photographies et dans lesquels la musicienne et le poète dialoguent et se répondent sur un décor de mystérieuses photographies ; spectacles créés avec la musicienne Christine Mourlevat-Brunschwig.
Autour de Venise avec la talentueuse violoncelliste Christine Mourlevat Brunschwig : « Venise en Confidences », (Présenté à Narbonne, Castelnau Le Lez et dernièrement à Mèze à la Capitainerie, invitées par les Relèvements poétiques de Serge André Mahé ) Et « Voyages » (avec notamment des compositions pour violoncelle de Martin Brunschwig, , spectacle « créé » au printemps 2019 à la Forteresse de Salses
Ses photographies (elle fut lauréate du concours de photographies de Limoges agglomération) furent exposées entre autres lieux, Passage des Arts à Paris, Galerie Planet (James Anderson) à Magnac Laval, aux Jardins de la Sedelle à Crozant. Elles furent exposées également en janvier-février 2009 à la Faculté de Lettres de Limoges, ainsi que, récemment, dans la galerie du Maître émailleur Vincent Pécaud à Limoges
En écho à un poème écrit par elle sur l’un de ses tableaux représentant un village sous la neige dans le recueil« Le Petit Poète » (1995), le peintre Creusois Jean Marie Laberthonnière a peint en 1996 un grand tableau surréaliste et mystique « Le Poème », inscrivant sur un mausolée dans un paysage désertique et surréaliste le court poème manuscrit de MC Dhéron offrant l’idée que MC a du Poète :
« Quelques gouttes de sang
Sont tombées d’une étoile,
Sur le cœur d’un passant,
Un beau jour,
Quelque part… »
Si elle a rapporté multiples témoignages photographiques classiques de ses voyages à travers le monde, celles qu'elle présente dans des spectacles sortent de ces lieux communs et sont avant tout des appels aux songes et des traversées de miroirs. Elle ne se dit ni peintre ni photographe, seulement Poète parfois, ou du moins certains le disent. Elle cherche simplement à « *décalquer l’invisible » *(Jean Cocteau)
ECH-ARDOUR Pierre
ECH-ARDOUR Pierre
Né en 1955, Pierre Ech-Ardour réside à Sète. En son rapport intime aux lettres, sa poésie, « tours de mots » où interfèrent extrinsèques lumières et clartés profondes, incarne la parole d’une utopie propice à l’approche des sources du monde. Sa poésie trace un parcours personnel dans l’épaisseur du monde, il nous laisse entrevoir, au-dessus des apparences, et de cet écheveau de peaux et de perpétuels balbutiements qui constitue le travail ou l’épreuve de la vie, ce qu’il appelle « le mirage terrien qui donne naissance et l’engloutit ». Avec des mots de futur creusés dans l’oubli, la lumière cesse d’être opaque, retranchée, le soleil résiste à la pénombre, et le poème gravite toujours autour de la terre et de l’embrassée lumière. Un monde est réparé, et dévoilées sont les clés du visage.
En 2016 paraît un recueil au titre sommatif « réparations » (peintures de Nissrine Seffar). Blessure et renaissance, chute et enciellement, dès le premier moment, l’un est ailleurs et la filiation des mots comme celles des fils n’est vraiment nulle part. Le calame crée de tout surgissement un étrangement. Dans sa course, l’écriture façonne pour le poète le meilleur chemin possible, c’est-à-dire une instable traversée, car le monde court sur un fil, la lumière brûle le plus souvent d’une mèche de vent et d’inaccessible infini.
En mars 2018, est publié aux Éditions Levant deux abécédaires, « L’Arbre des Lettres en Chemin » et « L’Arbre des Lettres d’Exode » réunis en regard sous le titre « L’Arbre des Lettres » (calligraphies de Saïd Sayagh), où l’Homme est l’Arbre. Comme les racines de l’arbre, les lettres hébraïques ouvrent un chemin vers le ciel. Pour Michel Eckhard Elial, elles y puisent, non pas la tentation du tout qui peut être l’ambition du langage, mais une source de lumière et un éclairement du monde et de ses mystères.
Paraît en juillet 2018, édité par l’Institut d’Estudis Occitans del Lengadòc, « Lagune – archipel de Thau », traduit en occitan par Joan-Frederic Brun, orné d’encres acryliques et de chine composées pour le projet par Alain Campos. Le poète ouvre un chemin à la vie, lumière du monde à venir. Comme le souligne Georges Drano dans l’avant-propos du recueil, « Loin des profondeurs obscures et des flots malmenés, la surface de l’eau accueille une étrange présence ajoutée au mystère de la lagune et de la langue, elle garde ses secrets ».
Est paru en mars 2020 aux Éditions de l'Aigrette à Marseille le recueil « Au bras du Ciel » composé de soixante-dix poèmes numérotés de 1 à 70, titrés avec des nombres exprimés en hébreu, persan, grec, latin, arabe d’orient et d’occident.
Soixante-dix poèmes, tels le nombre des nations, les langues de Babylone, les sages de la traduction, les compagnons du prophète, les années d’exil, les révélées faces, suscitent et accompagnent, avec allégeance, par de dédaléennes voies, l’élévation d’une flamme.
La note d’auteur se conclut en ces termes : « Depuis la profondeur du Ciel, témoigne à son bras, mon amour de Vie ». Première couverture : « Solitaire » d’Anne Slacik. Postface d’Annie Pibarot.
A paraître en 2021 :
13 - ١٣ - XIII - ιγʹ - ۱۳ - יג
Sur la chair des pierres où étincellent deux bougies, la montée des mondes célèbre Lumière. Avant la nuit tombée, au soir du jour futur, parfume un éveil la colline. D’émeraude et d’or pavanent les jardins. Parmi d’obscurs astres, à la lueur de flambeaux, renaissent les regards et les révolues enfances. S’entremêlent visible et invisible. Ta lèvre en feu immole temps et oubli. Intime l’essence révèle intemporelle de putatifs éléments. Tout alors se confond pour occulter le profond trésor. Dénouer les apparences, délacer le cœur et libérer les mots, rituelles ces vertus enluminent sereines le Souffle. Incandescentes, l’une par un cristal nu, l’autre en des plaies d’exode, brillent deux bougies telles les soleils du silence. À l’ombre du grand arbre, où se lisent les larmes et se croquent grenades, bois ce vin sépharade !
Pierre Ech-Ardour, Au bras du ciel, éditions de l'Aigrette, mars 2020
ENOCQ Chantal
ENOCQ Chantal
Chantal Enocq se rend à Londres à 18 ans pour y passer son ‘Bachelors of Arts’, produit une anthologie ‘eve before the holocaust’ , fait partie d’un ‘women creative writing workop’ , se consacre pendant sept ans à la danse théâtre ainsi qu’ à la danse thérapie. De retour en France en 1990, elle continue son écriture personnelle ainsi qu’une écriture pour le théâtre de rue et pour spectacle jeune publique En 2003, elle passe un D.U d’animatrice d’écriture à l’Université Paul Valery de Montpellier et fonde l’association Lâche les Mots pour mettre en place des sessions Slam – poésie urbaine scandée. Elle anime des ateliers d’écriture, des ateliers slam (écriture et mise en bouche) dans toute la région Languedoc Roussillon, crée et met en scène le spectacle TANGRAM et en 2014 le spectacle ‘laVoixlaVue’ mêlant la poésie sonore, poésie numérique et architecture avec l’auteur AM Jeanjean. En 2015 travaille sur un nouveau projet numérique ‘Tableaux Mouvants’. Résidence ‘Nature Sensible’ en 2015-16. Anime des ateliers d’écriture au festival des Voix Vives de Sète depuis plus de 6 ans. Elle est membre de LR2L et de la Maison de de la Poésie de Montpellier.
Publications :
2020 - Dehors et Déjà : Editions les Poètes français.
2017-Anthologie ‘Charles Trenet’ éditions Ass Mille Poètes en Méditerranée.
2017 - Ici Avant Tout, éditions L’harmattan .
2016 -Les Trobairitz : femmes poètes du sud au XX1ème siècle, éditions Mille Poètes en Méditerranée.
2013 - Slam du Sud, poésie scandée, éditions L’harmattan,
2009 - Grand slam national Anthologie 2, éditions Le temps des cerises,
2008 - De l’art de jouir suivi De l’Art du mensonge, éditions Les Joueurs d’Astres, Rezobook 2008 - Poésie du monde, monde la poésie, éditions Les dossiers d’Aquitaine.
2006- Perles de poésie (anthologie), éditions Les dossiers d’Aquitaine.
Pour qu’elle soit
une femme future
elle aura laissé ses rêves, ses peines et ses gênes d’enfant derrière elle.
Sous ce même toit
elle en aura fini avec ses questionnements sur l’avenir
et s’y tiendra.
Elle ne tombera plus dans des pensées de poussière
elle n’aura plus à supporter l’angoisse de son futur ;
son visage plus détendu,
ses valises rangées dans le grenier
les vieilles photos dans le panier
elle sera sûre que la vie a du sens,
elle l’avait espérée sous le figuier.
Dans son corps de femme mûre,
leurs regards et leurs égards
se penchent ensemble
sur une nouvelle paire de vue.
Sa main tremble quand elle se dépose
sur la feuille.
Un mot germe dans mon cerveau : Souffle.
Un souffle du vent,
un souffle dans mon oreille.
Je n’y voyais plus rien,
je n’entendais plus rien.
Prise de cécité,
de surdité,
le monde était parti
en éclats.
C’était à moi de prendre
mon souffle
et laisser un ruban de mots
germer dans mon cerveau.
Chantal Enocq
Poème extrait du recueil ‘Dehors et Déjà’- Editions Les Poètes français , 2020
GIL Jacquy
GIL Jacquy
GIL Jacquy
Jacquy GIL, né en 1948. Réside à Saint-Hilaire-de-Beauvoir, son village natal, où il a exercé, entre autres, le métier de vigneron.
Membre du comité directeur de la revue littéraire Souffles (LEM) de 1986 à 2012, il intègre ensuite le comité de rédaction de la revue la main millénaire. Très impliqué également dans la vie de son village, il est correspondant local du journal Midi Libre.
Genres littéraires dans lesquels il s’exprime : l’histoire locale et surtout la poésie. C’est dans ses attaches terriennes (vignes et garrigues), sa passion pour l’astronomie et son tempérament méditatif qu’il puise son inspiration poétique : plusieurs recueils de poèmes publiés à ce jour.
Bibliographie
• Poésie
Lumières d’Étoiles, Artistes en Languedoc (1983).
Et par les soirs... les Migrants, Éd. Lacour (1995).
Éperdument, La Place des Mots (2006).
Labyrinthes familiers, Prix d’Estieugues 2010, Éd. La Licorne.
D’un pas fuyant les brumes, Éd. Le Solitaire (2011).
Trois jours et trois nuits dans ma capitelle, Éd. de L’Atlantique (2012)
Entre ceps et garrigues (français/occitan). Traducteur Jean-Marie Petit,
Éd. L’aucèu libre (2013).
L’élan des jours (traduit en partie en occitan par Jean-Marie Petit), préface Madeleine Attal, Éd. L’aucèu libre (2014).
Rumeurs suivi de Lune Noire, Éd. Éditinter (2014).
Carnets d’errance (aphorismes), Éd. unicité (sept. 2015).
L’envers du monde (Grand Prix de la Ville de Béziers 2015), préface Jean-Pierre Védrines. Éd. Alcyone.
Un jour, puis un autre..., Édilivre (2016).
Des mots... À même les pas, Éd. Encres Vives (2017).
À bouts pensants (aphorismes), Éd. unicité (2018).
Chemins suivi de Ressauts, Collection Méditerranée, revue "la main millénaire" (2019).
Le Matin était parti d’un cri radieux, Éd. des Deux Rues (2019).
Viatiques, Éd. unicité – proses poétiques (fin décembre 2020).
• Publications en revues : Souffles, Froissart, Décharge, Le Grand Nord, Le Carnet des Lierles, la main millénaire, Saraswati, Vocatif, et autres.
• Histoire locale : Un village sans histoire(s) – Saint-Hilaire-de-Beauvoir – préface Madeleine Attal. Monographie de 432 p., Éd. La Place des Mots (2007).
Les affaires criminelles de l’Hérault sous la Révolution (1792-1800). Préface René Truel , poète et ancien procureur de la République (†). Éd. La Fenestrelle : tome 1 (2015) ; tome 2 (2018) ; tome 3 (2020).
• Correspondant local du journal Midi Libre depuis 2003. Prix du blog, saison 2012/2013 – Prix de l’image (photo) en 2016, pour le département de l’Hérault.
• Crée, en1989, Les Chroniques de Saint-Hilaire-de-Beauvoir, un périodique rendant compte, jusqu’en 2016 (81 numéros), des diverses activités qui se déroulent dans son village (manifestations, anecdotes, notices historiques, etc.).
*
Poème extrait de « Viatiques » (4ème de couverture), recueil de 42 pages,
publié fin décembre 2020 par les Éditions unicité :
Que savons-nous de nous ?... Ou plutôt de ce qui à la fois nous habite et nous espère ?
– Rien !
Et ce rien demeurera tant que nous ne renouerons pas avec l’innocence de nos premiers jours. Celle qui puisait l’essentiel dans l’insignifiance – l’utile dans l’inutile – en tirait bon parti et la muait en une connaissance : ce b.a.-ba de l’existence, mais qui savait ne pas confondre l’immédiat et le présent, donner une petite éternité à tous les instants et s’éclairer à la lumière de l’insouciance.
***
GUERIN Benjamin
GUERIN Benjamin
A la fois poète, potier et philosophe, il est installé à Peyre-en-Aubrac, en Lozère. Son dernier recueil, Chants du Voyageur, est dédié à son ami Frédéric Jacques Temple. Membre du comité de la revue NUNC, il publie dans EUROPE, ARPA et il est traduit en anglais dans Gutter Magazine (Ecosse). Pour ses lectures publiques, il a travaillé avec la chanteuse lyrique Roula Safar, Simon Eine de la Comédie Française et Thomas Pouget. Il donne par ailleurs des conférences, notamment sur le poète Benjamin Fondane (universités de Yale, Sorbonne, Montpellier,…).
Livres parus:
EXTRAIT :
Je pousse mes deux pieds dans le sol, jusqu’aux hanches
comme une ancre pénètre la terre, patiemment
j’étire mon tronc d’un sourire, en ouvrant
les feuillages de mes bras au souffle du vent.
Je suis un arbre qui s’érige
une tour qui s’allonge en plongeant ses racines
dans la terre, dans la vie.
Comme on plante une faîne aux confins d’une crête
j’ai bâti dans la lande
une tour de conquête.
(Benjamin Guérin, extrait de “Chants de la Tour”,
in Chants du voyageur, éd. Corlevour, 2019, p. 56-57)
GUIGOU Anne
GUIGOU Anne
En 1987 lauréate du concours organisé par l’Office Franco-Québécois pour la jeunesse ; salon du Livre de Montréal sur le stand de la revue « Levée d’Encre » (poèmes publiés dans le n°2).
En 1988 parmi les lauréats de la Biennale des jeunes créateurs de l’Europe méditerranéenne pour la section poésie ; lecture dans l’Eglise Santa Lucia de Bologne.
En 1994 publication « Oiseaux de Bure », à compte d'auteur (Ed. L'impliqué - ISBN 2-906623-06-7).
En juin 1998 la revue « Poésie 98 » animée par Colette Seghers publie trois de ses poèmes dans son numéro 73 (Les Fleuves),
En 1999 « chantier » « dix-huit orages » « Navigation » »Effraction » furent publiés par la revue Rivaginaire n° 24 (ISSN 0291-204).
En 2018, sélectionnée par le jury des « Nouvelles Voix d’Ici » de la Maison de la Poésie Jean Joubert. Chante ses poèmes, accompagnée par un guitariste, lors de la soirée de présentation publique.
Mais le plus important, c'est de vivre en poésie....
Père
Une espèce de ciel foudroyant
Un faiseur de mots, la tour qu’il bâtit
Où me blottir et écouter, rassurée
Les fruits glissent depuis sa voix, jusque dans la casserole
Où cuit une gelée de phrase
Alors l’enfance ralliée, alors je regarde ces indiens bariolés nous encerclant
Avec l’affection joyeuse que l’on réserve aux vrais amis
Mon père-univers, flattant l’encolure des astres, étincelantes envolées
Crissements céruléens de la telline mangée crue
Je maigris à mesure que je t’écoute
Je maigris en âge, je retrouve ma trame vivante
Une calme fraternité où dansent, arachnéens
Le phacochère idéal et la girafe en talons hauts
J’affronte mon dire au tien, et reconnais alors : éclaté, agité, ému
L’oiseau blanc perché sur la croupe du cheval de Camargue
Un geste trop vif et il s’envole
Mon père nourricier, effervescent chevalier
Décrypteur de rébus, éclair dans la nuée,
Toujours là quand je vacille
Anne Guigou
GUIGOU Jacques
GUIGOU Jacques
Né en 1941 dans une famille de Vauvert (Gard), Jacques Guigou n'a pas cessé d'être habité par la nécessité d'intervenir dans les contradictions de l'histoire par le faire et par le dire. Après un doctorat de sociologie, il mène une carrière universitaire en sciences de l’éducation (Nancy 1965, Algérie 1967, Grenoble 1971, Montpellier 1991, professeur émérite 2009). Auteur de plusieurs ouvrages critiques sur les aliénations dans la société d'après 1968, il a créé les éditions de l'Impliqué et anime une revue, Temps critiques. L'intervention n'est pas chez lui opposée à la contemplation du monde ni à la non moins persistante nécessité de chanter la joie d'y participer. Depuis les années 1970, il écrit ce qu'il espère être de la poésie, car de celle-ci nous pouvons tout au plus soupçonner la réalité, comme le rappelle René Char dans son Éloge d'une soupçonnée. En 2018, L’Harmattan, a publié Avènement d’un rivage, son vingtième recueil. En 2020 Poésie complète rassemble l’ensemble de sa poésie. Les nombreux récitals et lectures auxquels il participe sont pour lui moments de partage des voix primordiales.
Il vit à Montpellier d'où il rejoint fréquemment, « ce littoral dont le nom est un passage », pour y guetter l’heure où « les sèves des syllabes sont sur le point de surgir ».
Bibliographie Poésie
(la bibliographie des autres écrits de l’auteur
est consultable sur son site personnel)
Poésie complète 1980-2020, L’impliqué, 2020.
Avenimen d’un ribage, édition bilingue français-provençal, traduction en provençal par Jean-Claude Forêt, L’Harmattan, 2019.
Avènement d’un rivage, L’Harmattan, 2018.
D’emblée, L’Harmattan, 2015.
Exhaussé de l’instant, L’Harmattan, 2013.
Augure du grau, L’Harmattan, 2012.
La mer presque, L’Harmattan, 2011.
Strophes aux Aresquiers, traduites en occitan par Joan-Maria Petit, L’impliqué, 2010.
Par les fonds soulevés, L’Harmattan, 2010.
Prononcer, Garder, L’Harmattan, 2007.
Vents indivisant, L’Harmattan, 2004.
Ici primordial, L’Harmattan, 2001.
Sables intouchables, L’Harmattan, 1999.
Son chant, L’Harmattan, 1997.
Elle entre, L’Harmattan, 1995.
Une aube sous les doigts, L’Harmattan, 1994.
Blanches, L’impliqué, 1993.
Temps titré, Dominique Bedou, 1988.
Ce monde au nid, Dominique Bedou, 1986.
Contre toute attente, le moment combat, Dominique Bedou, 1983.
Actives azeroles, Les Presses du Castellum, 1982.
L’infusé radical, Saint Germain des Près, 1980.
Puisque la mer
donne prise et que
port et palmes
laissent passer la douceur
du milieu du jour
elle monte alors
la voix de l’arrière-gorge
celle qui ne dira rien
sur les étraves à venir
mais qui d’ici
te souffle tout
Par les fonds soulevés (2010)
GUYOT Violette
Violette Guyot
Tantôt drôle, touchante, voire insolente, elle chante ses poèmes en s’accompagnant au ukulélé.
Elle se définit comme poétesse-chanteuse. Elle aime la légèreté dans la profondeur à moins que ça ne soit l’inverse.
Bibliographie :
- Aïe ! Cul ; haïkus érotiques ; dessins de Jean-Christophe Alix, éd. Le Chant des Muses, mars 2020.
- Ouette Bête ; recueil de poésie ; dessins de Xavier Dole, éd. Le Chant des Muses, 2018.
- Balade sous un ciel lourd ; un long poème sur les gravures de Marc Granier, éd. Le Chant des Muses, 2016.
- Burkinabée ; chansons, livre-CD ; Illustrateur Xavier Dole, éd. Le Chant des Muses, 2014.
- Leporellos ; livres d'artistes, poésie ; Illustrateur Xavier Dole, éd. Le Chant des Muses.
CD :
- Burkinabée, 2014.
- Liqueur vagabonde aux souvenirs tendres, 2013.
HELME Danielle
BIBLIOGRAPHIE
Roman
Le Radin
Éditions de L'Amandier, 2015.
Poésie
Glossaire du ça
Éditions du Jais, 2016.
Illustrations de Huub Niessen
Enfin la respiration de la mer
Éditions La Bartavelle, 2001.
Préface de Jean-Pierre Spilmont.
Poésie Jeunesse
Poèmes du père sévère
Éditions Langage-Tangage, 2009
Illustrations de Blandine Leclerc
L'Abécédaire des insectes célèbres
Éditions Langage-Tangage, 2007
Illustrations de Jean-Pierre Andrevon.
Dans le cirque - Conférence
Éditions Langage-Tangage, 2005
Textes et illustrations de Danielle Helme
Donne des conférences dans différentes structures, les Archives de l’Isère et l’université Inter Age de Grenoble.
Sociétaire de la Société des Gens de lettres SGDL
Membre de l’Union des poètes et Cie
ARALD : Auvergne Rhône-Alpes-Livre et Lecture
Membre de la Maison de la Poésie de Montpellier.
Participation : défense des droits des animaux- des droits des malades mentaux.
Médaille Emile Escallier 2018 - Hôtel de ville de Grenoble Carrefour des écrivains Dauphinois.
Publications en Revues de 2018 à 2020 :
Anthologie Pourquoi, de Florence Saint Roch dans Terre à Ciel, de novembre 2019. Anthologie de la maison de la Poésie de la Drome 2019, Ed. L’Aigrette.
Ecrits du Nord N°33-34. Et Cairns N°23 et 25 Verso N° 182.
JEANJEAN Anne-Marie
JEANJEAN Anne-Marie
Bibliographie
* SANS brise-lames – L'Harmattan - Coll. Levée d'Ancre - 2019
* LE STAGE D' ATHLETISME POETIQUE : suite du précédent -
L'Harmattan - Coll. Levée d'Ancre - 2017
* AINSI CHANTAIT MISS DRAC'ULA (texte intégral)- Edilivre - 2014
* LA SUPPLIQUE AU CENTAURE – Edilivre – 2013 -
* SI… (une phrase pour une vie) - Ed. Cent regards - Juillet 2012
* STELES pour UN signe - L'Harmattan - Mars 2012 -
* 21 LETTRES Corr. avec Armand le Poète- TardigradésitionS - Mars 2012
* CEPENDANT - encres de Krochka- TardigradéditionS - sept. 2011
* TOI ELLE, la seule … Encres de Krochka - Edition des cent regards - déc. 2010
* BRUITS - poésie visuelle - Ed. Offerta Speciale - (Turin) 2009
* LES ANTIPODES - Tardigradéditions - 2007
* LA VEINE BASILIQUE - Ed. L’Harmattan - (2001)
* EN CE TEMPS-LA - avec le sculpteur Attila - Tadigraded. - (2000)
* LA VOIX DU VENT - Nacsel Ed. - (1999)
* AINSI CHANTAIT MISS DRAC’ULA - Coll. Electre - (1998
* DERIVE - Arcana - (1995) épuisé
* MOISSON DE TENEBRE - Coll. "La Main Courante" - (1995) épuisé
* M.T. - At. d'Art L.P. Rougier - (1993)
* LA CANTATE BARBARE - Ed. Collodion - prose - (1992)
* LETTRE A LA FOLLE - Ed. J. Brémond - lettre - (1991)
* ATLAS IMAGINAIRE - Gal. Soleil Noir - poèmes - (1987) épuisé
* Pour NOVEMBRE - Ed. J. Brémond - nouvelle - (1985)
* SABLES - Coll. Textuerre - nouvelle - (1983) épuisé
* VIA SCAVI - ATRAAL/Textuerre - prose - (1982) épuisé
* Fréquence 243 MCS - Coll. Textuerre - collages – (1979)
En collaboration avec le calligraphe Shanshan SUN :
L'ENIGME - Tardigradeditions – Nov. 2018 -
ANTHOLOGIE de POESIE CHINOISE : MODERNITE – L'Harmattan –
Coll. Levée d'Ancre - 2018
LE CHEVAL DE MINGDAO - Ed. Domens - 2008
POEMES DE PRISON - Liao YIWU - Ed. l'Harmattan - 2008
L’Os et l’ESCLAVE - Ed. L’Harmattan - 2004
L’ENCRE-PHOENIX – Ed. L’Harmattan – 2003 –
Récents ouvrages collectifs :
* Vingt ans ! - Revue Etoiles d'encre - 2020
* Notre Epoque ?? - Tardigradéditions - 2019
* Peinture et poésie – Cat. Du Musée P. Valéry – Sète - 2018
* Sommes-nous folles ? - Revue Etoiles d'encre N° 63-64 – Ed. Chèvre-feuille étoilée-2015
* MUSE TOI-MEME - Anthologie - Ed. Le Bateau Ivre - Avril 2015
* TROBAIRITZ - Anthologie - Ed. Mille Poètes en Méditerranée - 2013
Séance découverte : 1. Vous avez donc enfourché
votre vélo poétique
(…) et vous amorcerez la descente !
Alors, là… freinez tandis que Gertrude Stein vous
énoncera lentement : … "a rose is a rose, is a rose,
is a rose…" En attendant Luca et bien d'autres.
Et n'oubliez pas d'accorder toute votre attention à
votre souffle, lorsque dans le conte la montre,
vous répèterez la Ur Sonate de Schwitters !
Car un athlète poétique s'appuie toujours sur son
souffle pour stimuler sa force vitale.
Anne-Marie Jeanjean
Le Stage d'Athlétisme Poétique
L'Harmattan - Coll. Levée d'Ancre
KERANGUEVEN Jean-Louis
KERANGUEVEN Jean-LOUIS
Né en 1942 , d'origine bretonne, Jean-Louis Keranguéven s'est trouvé déposé en terre montpelliéraine par une marée d'équinoxe au coefficient imprévu.
Il a publié quelques textes en revue ( Multiples, Revue des Archers, Lieux d'Etre, Saraswati, Souffles, La Main millénaire) dans un style concis , musical et rythmé, parfois coloré d'évocations marines.
Plusieurs années de silence ont conduit son travail à un dépouillement rigoureux. La problématique de l'écriture et ses mécanismes, conscients ou inconscients , la solitude de l'acte
créatif, la quête d'une sagesse entièrement contenue au sein de l'arbre et de sa symbolique-conquise sur les terres nostalgiques de l'enfance- sont ses thèmes de préoccupation quotidiens. Il les exprime dans un style concis, musical et rythmé, parfois coloré d'évocations marines.
Publications:
-Dans le ressac de l'écriture . Ed. La Licorne 2006
-Livre pauvre (coll.Aboli bibelot, Daniel Leuwers , avec le peintre Marcel Robelin 2007
-De l'éloge du cri au partage du silence ,Ed.Les cent regards 2007
-Dans la promesse arborescente , Ed. Des Cent Regards, avec le peintre A.Pierre Arnal 2008
-Repères d'échouages .Ed. Encres Vives , avec le peintre Maurice Doladille 2008
-Elle et Lui phréatiques. Anthologie Triages Tarabuste 2009
-Le tutoiement des branches .Ed. N et B 2010
-A contre sève. Ed. Encres Vives 2010
-Carré d'orties . Ed. Encres Vives 2011
-Au silence consenti .Ed. De L'Atlantique 2011
-Au delta des paumes. Ed. Le Petit Pavé 2012 Prix de la découverte poétique S . de Carfort
-Comme un paysage absent.Ed. Du G.R.I.L. 2012
-Patients comme les algues . Ed. Douayeul Prix des Beffrois 2013
-Dialogues d'aréoles .La Licorne 2014
-Le silence échardé . Ed. Encres Vives 2016
-De l'arbre il faut te souvenir .Ed.Alcyone 2016
-La soif exigeante du cri .Papiers coupés 2019
-La grande eau verte du poème . L'Harmattan 2020
-Brisures . Ed.des deux rues 2020
Extrait du livre « La grande eau verte du poème » L'Harmattan 2020
toujours la
mer te semble
absente
jamais sans
elle ne s'emplit
la grande eau verte
du poème *
Extrait du livre « Brisures » Ed. des deux rues 2020
n'ayant
plus de morts
à fleurir
ni poème à
épépiner
il s'en remit
aux bras du
vent des crêtes
pour une longue
marche à côté
de lui-même
Jean-Louis Kéranguéven
MALAPLATE Christian
MALAPLATE Christian
Christian MALAPLATE, poète, membre du comité de La Société des Poètes Français, Président de RADIO FM PLUS 91fm Montpellier -vice-président de Poètes sans Frontières- membre du conseil d’administration de la Maison de la poésie Jean Joubert
-membre de l’association Occitanie Livre et lecture- membre des Voix de l’extrême-réalisateur des émissions Traces de Lumière (poésie et Carnets de voyage) et de Prélude, (musique classique) ces deux émissions ont obtenu de nombreux prix- lecteur pour des maisons d’éditions -anime depuis 13 ans à la salle Pétrarque des soirées de poésie chaque 2ième jeudi de chaque mois de 18h à 21h. Il a publié une quarantaine de livres (poésie, contes, études, -carnets de voyages, carnets radiophoniques, théâtre…) -participe au Festival des Voix Vives à Sète. En 2009, il obtient le Prix Victor HUGO de la poésie (Société des Poètes Français) pour son recueil La rose lactescente des matins vaporeux
Dernières publications aux Editions Les Poètes Français :
Ses autres prix
Prochaines publications en 2021:
. Des nuages blancs au thé sublime Carnet de route de l’Inde au Népal (Cachemire- Ladakh- Sikkim-Assam)
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Christian MALAPLATE Téléphone 0681076141 –
courriel : christian.malaplate@wanadoo.fr Blog : traces-de-lumiere.eklablog.fr
Emission TRACES de LUMIERE (91fm RADIO FM PLUS-Montpellier) tous les lundis de 11h à 12h et de 20h à 21h00-
Les jours brûlants
Les jours brûlants j’écris dans le livre des choses cachées
Dans un parfum de rose et d’oubli une lettre d’amour sans le dire.
La symphonie de la vie est une immense sensation de calme
Pour un cœur solitaire dans une grande maison.
Ce qui reste de nous, parfois prisonniers du temps
Des raisons obscures qui tentent de passer des mots par la fenêtre.
Elle traverse ma nuit comme un courant d’air plein de tumulte
Et de liens si touchants semant des possibles futurs.
Dans le livre des louanges, les échos du silence suivent la ligne de partage.
Malgré un ciel trop bleu il faut apprivoiser les vents barbares
Pour célébrer la promesse du Bois-Joli dans les brumes de décembre.
Les vibrations sur le chemin des âmes fêtent les extrêmes affinités.
Au loin l’île au ciel noir le passeur d’ombre voit les saisons de la solitude
Sous la valse des mouettes. Il cherche la chambre des secrets
Après avoir traversé le pays des marées, avoir senti les morsures du passé
Au banquet des affamés. L’été des lucioles éclaire la loge des innocents.
Montpellier 12 juin 2020
(poème extrait du recueil Je viens des bords de l’oubli)
MARQUET Fabien
MARQUET Fabien
Né en 1974 en Isère, Fabien Marquet a étudié les lettres et la philosophie et vit actuellement à Perpignan. Après un passage dans l'enseignement, il se consacre au théâtre et à l'écriture. Il entre dans la compagnie du Quintet Plus dirigée par Nicole Costa, découvre en 2014 le Festival d'Avignon où il présente La Lune des Pauvres de Jean-Pierre Siméon et On ne prévient pas les grenouilles quand on assèche les marais, plaidoyer contre le nucléaire, tiré de La supplication, chronique d'un monde après l'apocalypse de Svetlena Alexievitch et Fukushima, récit d'un désastre de Michaël Ferrier. Ce spectacle reçoit le prix Tournesol du spectacle engagé.
Parallèlement, paraissent aux Éditions Encres vives : Cent noms d'oiseaux que je n'ai pas appris, La Main sur l'essieu et Anima . En 2017 sort son premier recueil : Par la fenêtre je me suis fait feuillage aux éditions Unicité. Suivi de Tenere en 2020 chez le même éditeur.
Il a par ailleurs publié en revue : Europe, Les Cahiers du Sens, Verso, Presses Universitaires de Perpignan, A l'Index...
A paraître :
Le Poète anonyme (poèmes de la dernières modernité), éditions Unicité
Chemin n'est que poussière suivi de La Rose Crayonnée, Jacques André Éditeur
L'ensemble de son œuvre est consultable sur son site :
Le temps de l'amadou (www.letempsdelamadou.com)
J'ai vu des matelots se mettre au garde-à-vous
en sursautant de joie devant leur maître
Ils se souciaient moins d'être sur des rails
quand le bateau avait pris mer
dès son éveil
que ceux qui les toisaient depuis le port
Moi jeune Parque
je rôdais sous le vent en rafale
près des blockhaus
où des passants
avaient écrit quelques vers de Rose Ausländer*
Sans me soucier un seul instant
de la valeur de ce poème
que l'on arrache un jour ou l'autre
aux circonstances de sa vie
Avec le même vertige
que l'on éprouve d'un promontoire
en regardant plus bas
au dessus de la mer passer les mouettes
(Port-Vendres)
* Poétesse juive allemande
(Extrait de Tenere, éditions Unicité 2020)
MILLAUD Chantal
Chantal Millaud est née à Tahiti en Polynésie française. Elle a exercé le métier de Professeur d'École. Actuellement retraitée, elle vit dans la région de Montpellier et se consacre à l’écriture. Elle écrit des contes, des nouvelles et a une prédilection pour la poésie. Elle a édité trois recueils de poésie et publie dans des œuvres collectives, collabore à des revues. Elle est membre de La Maison de la Poésie de Montpellier, de la Société des Poètes Français, de Poètes sans Frontières, des Amis de la Librairie Tapuscrit.
Publications
« Voyages dont certains minuscules » Éditions Les Poètes Français, son premier recueil de poésie, évoque les voyages lointains, l’enfance de l’auteur dans l’île où elle a vécu, et d’autres voyages, réels ou imaginaires…
« Ma petite galerie buissonnière » Éditions Les Poètes Français, a pour sujet l’art visuel, illustrant des tableaux et autres œuvres picturales d'artistes de la région, de Paris, ou vus au cours d’expositions…
« Nos villes fenêtres », Éditions La Nouvelle Pléiade son recueil le plus récent, publié en 2018, a pour thématique la ville.
À paraître
«Mes nuits blanches passées au rouge» UBIK-ART éditions. L'amour, le désir, la nuit s'enchevêtrent aux insomnies de l'auteure, qui a elle-même illustré ce recueil.
Ci-après un poème tiré de ce prochain recueil.
Loup
Il y a un loup oui
Ce loup c'est toi
Je suis en solitude de toi
Dans la foule sur chaque visage
Se posent les traits de ton visage
Sous chacun de mes pas
Lames de couteaux lames de rasoirs
Les pas de l'absence de toi
Autant de morceaux de mon âme
Tu es loup de la lune pleine
Mes poils qui vivent à l'intérieur
Sont à rebrousse à présent
Je suis peau de louve tienne
J'ai les crocs j'ai les cris de toi
Sous l'argent de la lune ronde
Ma gueule de louve a le goût
Pour l'odeur pour l'envie de toi
Loup qui vides le sang de mon cœur
Les cris je les pousse à l'intérieur
Le sang des lames ne coule qu'en moi
De larmes sèches sont mes pleurs
Je te préfère loup libre à l'air
Sous la lune de tes errances
Imaginer ta nuit sauvage
Louve suis louve tienne
Et dans nos courses débridées
Je veux t'aimer te désirer
Au vaste temps du vaste espace
Viens encore et encore me laisser
Respirer dans ton pelage ô loup
L'odeur de ta liberté
Chantal Millaud
MUSIOL Claire
MUSIOL Claire
Claire Musiol promène sa plume entre les genres littéraires.
Elle a publié plusieurs livres, dont le dernier, Avec ou sans enfant ?, est paru en 2020 (éditions Gros Textes). Sont également parus un recueil de poèmes, Par tous les moyens, cheminer (Gros Textes, 2018) un roman et un recueil de nouvelles. On la trouve aussi en ouvrages collectifs (notamment éd. du Diable vauvert 2019, 2020), ainsi que dans des revues littéraires (La Piscine, Souffles, L’Ampoule, etc.).
En 2018, ses poèmes ont été sélectionnés pour « Les Nouvelles Voix d’ici » par la Maison de la Poésie de Montpellier et sa pièce de théâtre, Marianne, pour le festival Texte en Cours.
Claire Musiol a également co-créé le festival Écrire en mouvement, anime des ateliers d’écriture et des soirées littéraires. On la retrouve sur scène pour des lectures lors de festivals littéraires (Comédie du Livre de Montpellier, Voix Vives de Sète, ZAL, etc.) ou pour des performances d’écriture lors d’événements (musée parisien, Hors Lits, etc.).
Plus de détails sur : www.clairemusiol.com
Extrait :
le vent s’écrase dans ma bouche
je sais qu’il démolit les arbres au-dessus d’Avignon
que la neige engloutit le mont Aigoual
et que la pluie inonde la ville blanche
c’est un temps à écrire de la poésie
de la poésie-colère
des mots maudits glissés à l’oreille des petits enfants
des mots d’amour noyés dans les fleuves
des promesses lancées
des mots croisés derrière le dos
et des mensonges offerts en colliers serrés ras-du-cou
la poésie-colère dans son berceau d’idées
boude la vie
crie les injustices d’être
voudrait devenir
chanson du dimanche
de bal
même d’église si on la laissait faire
la poésie-colère n’en peut plus des causes à défendre
de ces manifestations de mots à n’en plus finir
elle voudrait résilier le contrat
s’envoler dans le vent avec les arbres au-dessus d’Avignon
là où le mistral rend fou
elle voudrait la paix
n’avoir plus à changer le monde
ne plus porter de message
en attendant
son rimmel coule dans la pluie
son parapluie est trop court
les gouttes filent droit dans ses chaussures
poème paru dans « par tous les moyens, cheminer », Gros Textes, coll. La petite porte, 2018
SACRE JAMES
SACRE JAMES
Notice biographique
James Sacré est né à la ferme familiale en Vendée dans le village de Cougou, à Saint-Hilaire-des-Loges.
École primaire de Coulonges-sur-l’Autize dans les Deux-Sèvres, puis élève au collège François Viète à Fontenay-le-Comte et à l’école normale d’instituteurs de Parthenay.
Instituteur puis instituteur itinérant agricole avant son départ aux Etats-Unis en 1965 après son mariage.
Obtention d’un doctorat américain dans une université de Boston (Boston College). Séminaires de A. J. Greimas lors de séjours en France (directions de programmes de « Junior Year Abroad » et années sabbatiques). Enseignant en langue et littérature française dans l’université américaine de Smith College, de 1972 à 2001
Nombreux voyages ou séjours en particulier aux Etats-Unis, au Maroc, en Italie, en Suisse.
Participation aux comités de rédaction de la revue ORACL, puis de la revue Triages (éditions Tarabuste).
Quelques prix de poésie : prix Broquette-Gonin de l’Académie Française, 1972 ; Prix Obsidiane, 1983 ; prix Apollinaire, 1988 ; prix Antonio Viccaro, 1999 ; prix Max Jacob, 2010 ; prix Théophile Gautier, 2020 et prix Kowalski, 2020.
Quelques colloques ou dossiers dans des revues autour de ses livres : Travers, n° 21-22, 1984 ; Fond(s) de tiroir, n° 16, 1993 ; Théodore Balmoral, n°24, 1996 ; Scherzo, n° 8, 1999 ; Nu(e), n° 15, 2001 ; Supplément Triages, Actes du colloque James Sacré à l’université de Pau, mai 2001, Tarabuste éditions, 2002 ; Autre Sud, n°27, 2004 ; Amastra-n-gallar, n° 10, 2005 ; Le Matricule des anges, n° 75, 2006 ; Friches, n° 98, 2008 ; L’étrangère, Actes du colloque de Cerizy, été 2010, n° 29-30, 2012, ; Europe, n°1069, mai 2018.
Publications (éditions courantes)
Premier livre publié en 1965 : Relation
Puis aux éditions du Seuil : Graminées, « poésie-Ecrire », 1968, Cœur élégie rouge, 1972.
Editions Gallimard : Paysage au fusil (cœur) une fontaine, « Cahier de poésie 2 », 1976 ; Figures qui bougent un peu, 1978 ; Figures qui bougent un peu et autres poèmes, 2016.
Éditions de La Baconnière : Un sang maniériste, 1977 ; Parler avec le poème, 2013.
Editions André Dimanche : Quelque chose de mal raconté, 1981, Écrire pour t’aimer, à S.B., 1984 ; Une fin d’après-midi à Marrakech, 1988 ; La poésie comment dire? 1993 ; Des animaux plus ou moins familiers, 1993 ; Viens, dit quelqu’un, 1996 ; Une petite fille silencieuse, 2001 ; Cœur élégie rouge, réédition, 2001 ; Un paradis de poussières, 2007 ; America solitudes, 2010.
Éditions du Dé bleu : Des pronoms mal transparents, 1982 ; La petite herbe des mots, 1986 ; Écritures courtes, 1992 ; Si peu de terre, tout, 2000 ; Monsieur l’évêque avec ou sans mitre, 2002 ; Le poème n’y a vu que des mots, 2007.
Éditions Obsidiane : Rougigogne,1983 ; Ma guenille, 1995 ; Broussaille de prose et de vers où se trouve pris le mot paysage, 2006 ; Dans l’œil de l’oubli suivi de Rougigogne, 2015.
Éditions Tarabuste : La solitude au restaurant, 1987, Un oiseau dessiné, sans titre. Et des mots ; 1988 ; Comme en disant c’est rien, c’est rien,1991 ; On regarde un âne, 1992 ; Le renard est un mot qui ruse, 1994 ; La nuit vient dans les yeux, 1997 ; La peinture du poème s’en va, 1998 ; Anacoluptères, 1998 ; Ecrire à côté, 2000 ; Les mots longtemps, qu’est-ce que le poème attend ? 2004 ; Âneries pour mal braire, 2006 ; D’autres vanités d’écriture, 2008 ; Ah ! V’la un papillon, 2013 ; deux livres dans la collection « Reprise » : Affaires d’écriture, 1 (2012) et 2 (2016) ; Donne-moi ton enfance, 2014 ; Figures de silences, 2018.
Des livres sont aussi parus chez divers autres éditeurs :
Jean-Claude Valin éditeur (1966) ; Chambelland (1970) ; Atelier de l’Agneau (1975) ; Nane Stern (1977) ; Thierry Bouchard à Losne (1983) ; Le Castor Astral (1986, 2010) ; Cadex (1990, 2006) ; Les petits classiques du Grand Pirate (1990) ; Cahiers de l’Atelier (1996) ; Océanes (1999) ; Noitarenga (1999, 2008, 2010, 2012, 2019) ; Le Temps qu’il fait (2003) ; Wigwam (2004) ; Virgile (2007, 2010) ; Tawbad (2008) ; Vincent Rougier (2008, 2018, 2019) Contre-allées (2008) ; Contre-Pied (2008) ; La Dragonne (2009, 2016) ; La Pionnière (2009) ; Al Manar (2009, 2012) ; Atelier des Grames (2009, 2011) ; La Porte (2010, 2014) : Potentille (2010) ; Le frau (2010, 2017) ; Du poil aux genoux (2013) ; Bernard Ceysson (2013) ; Aencrages & Co (2014, 2018) ; Les Venterniers (2015) ; Fario (2015, 2018) ; Faï fioc (2016, 2018) ; Méridianes (2019, 2019).
Il y a aussi les livres faits en collaboration avec beaucoup d’artistes :
Abderrazzak Benchaâbane, Alexandre Hollan, Anne Slacik, Bernard Abadie, Bernard-Gabriel Lafabrie, Bernard Pagès, Chantal Giraud Cauchy, Claude Barraud, Claude Viallat, Colette Deblé, Daniel Dezeuze, Denise Guilbert, Didier Godart, Djamel Meskache, Edwin Apps, Emilio Araúxo, Eva Demarelatrous, Fabrice Rebeyrolle, Florence Saint-Roch, François Mezzapelle, Françoise Quardon, Georges Badin, Gérard Serée, Guerryam, Gérard Titus-Carmel, Guy Calamusa, Ian Baxter, Isabelle Baeckeroot, Jacky Essirard, Jacques Clauzel, Jane Hamond, Jacquie Barral, Jean-Luc Parant, Jean-Michel Marchetti, Jean-Paul Agosti, Jean-Paul Héraud, Jillali Echarradi, Joël Leick, Juan Hernandez Pijuan, Judith Rothchild, Julius Baltazar, Khalil El Ghrib, Laura Corti, Lorand Gaspar, Magali Ballet, Marc Gérenton, Marc Pessin, Maria Desmée, Mariène Gâtineau, Martine Jaquemet, Michel Butor, Mohamed Kacimi, Mustapha Belkouch, Olivier Debré, Patrick Mellet, Philippe Boutibonnes, Philippe Cognée, Philippe Favier, Philippe Hélénon, Pierre-Yves Gervais, Richard Texier, Robert Lobet, Ronald King, Serge Fauchier, Sonia Guerin, Sylvie Durbec, Thierry Lambert, Thierry-Loïc Boussard, Vincent Bioulès, Vincent Rougier, Yaoul, Yvon Vey, et quelques autres.
Prochains livres à paraître :
Les arbres sont aussi du silence, avec des dessins de Raphaël Segura, éditions Voix d’encre.
Quel tissu se déchire ?, éditions Tarabuste.
Le plus petit âne à Oujda, avec des peintures de Philippe Cognée, éditions Tarabuste.
Broussaille de bleus, avec des peintures de Jacquie Barral, éditions Le Réalgar.
Le mot présence est aussi du silence, avec une peinture d’Alexandre Hollan et des photographies de Jean-Luc Meyssonnier, éditions du Bourdaric.
De la matière autant que du sens, avec des peintures de Mustapha Belkouch, éditions Al Manar.
Brouettes, avec des dessins peints de Yvon Vey, éditions Obsidiane.
SALEHZADA Marie-Agnès
SALEHZADA Marie-Agnès
Marie-Agnès Salehzada, Membre de la Maison de la Poésie Jean Joubert à Montpellier, de la Société des Poètes Français, de Poètes Sans Frontières et de Voix de l’Extrême Poésie et culture, participe à de nombreuses soirées de poésie et Festivals sur la région, est publiée dans différentes revues.
Réalise une émission radiophonique Jardin d’Isis sur radio FM Plus fréquence 91.00 à Montpellier tous les jeudis à 13h15 et 19h15 environ autour de la littérature, la poésie et les arts, du théâtre et de la peinture.
A travers son écriture nous découvrons la beauté de la nature qu’elle évoque, la grâce de ses mots, les émotions qui s’en dégagent et la notion de plénitude (Joseline Feuille). Publications :
« Caresse du temps sur les jours perdus » « Sur la solitude de la lagune »
« Le coquelicot et la tourbe » « La Mémoire du pré »
Courage de la femme sérère
Houle ondulante d’enfants
Vers une rare friandise
Pépiements de rires
Roucoulement du chant
Collier de pas offerts
Sur le jabot du djembé
Sénégal, altière pirogue
Proue dressée en partance vers l’Atlantique
Equipage tendu en direction de la Mauritanie
Vers la manne d’eaux poissonneuses
Ouvrage durant des jours et des nuits sans fin
A braver la fureur des flots
Brisure de coques à l’identité d’une famille meurtrie
Et de marins à pleurer.
Courage du saunier guinéen
Jusqu’à la poitrine dans une eau saumâtre
Corps enduit de beurre de karité
Arrachant sa récolte de sel
A la croute du lac Retba
Dans des eaux peu profondes
Un labeur de forçat
Courage des petites mains talibés
Qui se tendent pour s’alimenter
Quémandant jusqu’à leur liberté
Echapper à la loi impitoyable
Du maître qui les asservit
Innocence d’un sourire
Comment aider cette enfance en guenilles
Plaie du cuir chevelu de l’Afrique
Bouquets de fleurs endeuillées.
Au-delà des beautés du voyage,
Comment déceler l’inconcevable ?
Baobab, peuple fier du Sénégal
Riche de ses fruits gorgés de sucre
Ses graines, ses feuilles pilées
Ses racines arcboutées sur la nappe phréatique
Ses ressources, herbacée aux mille usages.
Peuple sans rancune
Jeune de ses branches
Souffrance de bourgeons dressés vers l’azur
En marche vers l’avenir,
Puisses-tu y parvenir !
Femme ondulante au corps gracile
La finesse de ta taille, de tes traits
Le rebondi de tes reins,
L’architecture de ta coiffure, de ta robe
Aux couleurs des fruits de savane
La frisure de ton regard courbe
Femme sérère descendue du Haut-Nil
En exode jusqu’au delta du Sine Saloum
Eclat jaspé du satin de ton derme
Kora scintillante de teintes veloutées
Les récoltes du désert ont paré ta peau
De fleurs d’euphorbe à l’étoffe violine
Saveurs étoilées pigment de bissap
Et liqueur de Warang
L’ambre de ton rire en cascade
Tu es le courage, la noblesse
Et la splendeur épicée de l’Afrique
SZABO François
SZABO François
Poète né à Montpellier en 1967, auteur de plus de quarante recueils écrits en français, américain, catalan, castillan, russe et italien, sociétaire de la Société des Poètes Français, membre de l’Academy of American Poets, de Poetas del Mundo, 100 Thousand Poets for Change, World Poetry Movement, Autour des Auteurs.
Ayant fait le pari de vivre sa poésie dans une existence littéraire quotidienne dans son rapport au monde. Sa démarche est d’entretenir une harmonie entre mélodie de l’existence et de la parole poétique. Organisant des cycles de lectures poétiques polyglottes et ne renonçant pas à être même poète public dans la rue, c’est en militant de la poésie qu’il trouve une place dans la cité.
Contact : szabo.francois@orange.fr
Tel : 0689591985
Lien : http://www.autourdesauteurs.fr/nos-auteurs/francois-szabo/
Poésie (recueils)
Albada al infinit
Alba-espina indispensable
El nostre estel doble
Floreix cada dia de l’any
Amb empelts en escudet
També de perer
Fa flors blanques i roses
Flors apaivagant el cor
Amor etern sempre renaixent
Fruits del amor del alba-espina
Arbre flors fruits divers
Amor amar per sempre
François Carole units
Dins aquest verger del món
Nostre arbre alba-espina
Fa meravelles d’or
Aubade à l’infini
Aubépine indispensable
Notre étoile double
Fleurit chaque jour de l’année
Avec des greffes en écusson
Aussi de poirier
Fait des fleurs blanches et roses
Fleurs apaisant le coeur
Amour éternel toujours renaissant
Fruits de l’amour de l’aubépine
Arbre fleurs fruits divers
Amour aimer pour toujours
François Carole unis
Dans ce verger du monde
Notre arbre aubépine
Fait des merveilles d’or
François Szabó
Première parution bilingue Català – Français dans Cant per Carol
Obsidiana Press, États-Unis, 2020
TIGIRLAS Luminitza
TIGIRLAS Luminitza
Luminitza C. Tigirlas, d’origine roumaine, née en Moldova orientale, terre annexée par la Russie, est une survivante de l’assimilation linguistique dans l’URSS. Elle a publié d’abord en roumain, langue maternelle sertie dans l’étrangère graphie cyrillique en République de Moldova d’avant la chute du Mur. Sa lalangue ravine sur ces traces traumatiques. Française d’adoption depuis janvier 2000. Poète et écrivaine de langue française, adhérente de la Maison des Écrivains et de la Littérature (M-e-l). Psychanalyste trilingue (français, roumain, russe), membre de l’Association Lacanienne Internationale (A.L.I.), Docteure en psychopathologie et psychanalyse de l’Université Paris-Diderot 7, elle exerce d’abord à Paris puis à Saint-Priest (Lyon), et depuis juin 2020 elle reçoit dans son cabinet de psychologue-psychanalyste à Montpellier. Elle n’a jamais cessé d’écrire.
Sites personnels :
http://luminitzatigirlas.eklablog.com/
Luminitza C. Tigirlas
06 20 36 74 71 luminitza.tigirlas@gmail.com
BIBLIOGRAPHIE
Poésie
Noyer au rêve, Éditions du Cygne, 2018, Préface de Xavier Bordes, ill. de couverture Doïna Vieru.
Foherion, 28 poèmes, Anthologie Triages, Poésie, Tarabuste Éditions, 2019.
Ici à nous perdre, Éditions du Cygne, 2019, ill. de couverture Doïna Vieru.
Nuage lenticulaire, Éditions Encres vives, 2019, ill. de couverture Doïna Vieru.
À paraître : Eau prisonnière, Jacques André éditeur, 2021.
Essais littéraires
Fileuse de l’invisible—Marina Tsvetaeva, De Corlevour, 2019, dessin de Joël Cunin.
Avec Lucian Blaga, poète de l’autre mémoire, Éditions du Cygne, 2019, ill. de couverture Doïna Vieru.
Rilke-poème. Élancé dans l’asphère, L’Harmattan, 2017, ill. de couverture Doïna Vieru.
Nouvelles
Le pli des leurres, Z4 éditions, 2020, ill. de couverture Doïna Vieru, 4ème couverture : Lambert Schlechter.
Fureur d’ascite, L’Ampoule Hors-série, n° 4, 2018.
Enfin herba luminaria, Revue Rue Saint Ambroise, 2018.
Ex ponto : à l’autre anamorphique (2017) ; Je autant Jifit que J-Ilarion (2018), nouvelles parues dans BORGES-PROJET de Jean-Philippe Toussaint :
http://www.jptoussaint.com/borges-projet-index.html#tigirlas-luminitza-c
Poèmes publiés dans des Anthologies et dans plus de vingt revues littéraires dont ARPA, Décharge, Triages, Voix d’encre, Friches, Traversées, R.A.L., Poésie sur Seine, Phœnix, Nunc, Poésie première, Verso, Ornata, FPM, L’intranquille, etc.
Poèmes et entretiens publiés sur des sites littéraires :
Luminitza C. Tigirlas - Terre à ciel
http://levurelitteraire.com/luminitza-c-tigirlas/
le-capital-des-mots-luminitza-c.tigirlas
dailleurspoesie.com/luminitza-c-tigirlas
terresdefemmes: luminitza-c-tigirlas
lelitteraire.com/Luminitza C. Tigirlas
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Immobile
le noyer me fixe
de ses noix-nues en demi-sommeil
de vertu outragée
Dissimulé près du tronc
Le vent soliloque et déchante
Épris ? déçu ?
de ses effrontées
de leur blancheur ovoïde
prêtes à bondir
dans ses bras de jeune vagabond
Avant de s’ouvrir à la terre vieille
Une mante se déplie voluptueuse
dans la frayeur
d’une déchirure charnelle
Luminitza C. Tigirlas, Noyer au rêve, éditions du Cygne, 2018, p. 8.
Préface de Xavier Bordes, Couverture : peinture de Doïna Vieru.