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Maison de la Poésie Jean Joubert

Le blog de la Maison de la Poésie Jean Joubert

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

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Sur cette page, vous trouverez une présentation biobibliographique de chacun des poètes membres de la Maison de la Poésie Jean Joubert, accompagnée d'un poème.

(mise à jour février 2021)

contact: maisondelapoesie@orange.fr

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

AZAREL Jean

Jean AZAREL est né en 1954 « dans l’octobre blond du Saint Laurent » (Montréal / Canada). Réside entre l'imaginaire et le Gard. Marié à Anne KERZEAS, peintre et céramiste, deux enfants.

Dans la filiation d’un père journaliste, poète et écrivain, gribouille des petits romans policiers et des histoires de cowboys et indiens dès l’âge de 8 ans.

Après des années de silence volontaire, retour à l'écriture en 1997. Puise son inspiration dans la comédie du quotidien, la baie d’Audierne et les pentes granitiques du Mont Lozère pour fabriquer des œuvres éclectiques (poésie, biographie, récit, nouvelles, roman) où se côtoient humour acide, témoignages de vie, rock and roll attitude.

Ecrivains références: les poètes de la Beat Generation, Luc Dietrich, Arthur Rimbaud, Léonard Cohen, les romanciers scandinaves, et parmi les contemporains Roger Boutefeu, Perrine Le Querrec, Alain Jégou, Jack Alain Léger.

Invité pour des lectures performées  un peu partout (Maisons de la poésie Rennes, Avignon, Nîmes, Voix vives Sète, Festival de la parole poétique de Quimperlé, ZAL et comédie du livre Montpellier, cafés culturels, cabarets poétiques….). Depuis 2016, travaille avec le musicien Hérold YVARD (guitare, instruments virtuels) qui compose la mise en paysage sonore de la plupart de ses textes. .

Présent dans de nombreuses revues : « Dissonances », « Squeeze », « Contre Allées », « Nouveaux Délits », « Traction Brabant », « Teste », « La Volée », « les Cahiers de Tinbad », « Violences », « Microbe »....

Ecrit régulièrement des chroniques de films, disques et livres pour le blog de l’association « Autour des Auteurs » en Occitanie dont il est membre.

Bibliographie :

- « Trois trous dans la fièvre », poésie, Editions Saint Germain des Prés, 1998

-   « Passage du mortel », poésie, L’Itinéraire des Poètes, 2006

-    « Tassage du mortel », poésie, Gros Textes / Arts et Résistance, 2009

-  « Papy Beat Generation », récits, coauteurs : Lucien Suel et Alain Jégou, Hors Sujet éditions, 2010

  • « Marche lente », prose poétique, Samizdat, 2011
  • « Itinéraire de l’eau à la neige », prose poétique, avec des images de Gaspard R, Gros Textes, 2012
  • « Jean Azarel’s poetry and texts lectures », CD audio sur de la musique originale de Kérity, 2013
  • « Love is everywhere », poésie, Gros Textes, 2014
  • “Le Ciel du dessous”, poésie, La Boucherie Littéraire, 2016, mise en paysage sonore avec Hérold Yvard, 2019
  • « Encore plus nu », poésie, Gros Textes, 2017, avec CD audio accompagné par Hérold Yvard
  • « Trans’ Hôtel Express », nouvelle, Tarmac éditions 2018 + CD audio accompagné par Hérold Yvard
  •  « Mater Infanticidum  », récit, Z4 éditions 2018

-    « Waiting for Tina », biographie romanesque sur l’actrice Tina Aumont, éditions Un Autre Reg’art, 2019

  •  

 

A paraître :

      • « Poèmes passe montagnes », poésie, Atelier des Monteils, illustrations de Marc GRANIER, printemps 2021
      • « La voie est libre », récits poétiques, en duo avec Hélène DASSAVRAY
      • « Vous direz que je suis tombé », roman, d’après la vie  et l’oeuvre de l'écrivain Jack Alain LEGER

 

DHERON Marie-Christine

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

DHERON Marie-Christine

Marie Christine Dhéron est née en Creuse, à Crozant, pays cher aux impressionnistes et écrivains.

Ses activités artistiques la mènent du Limousin, où elle demeure, à Paris, de l'Hérault aux Pyrénées Orientales.

Auteure de poésies dont elle illustre elle-même les recueils: (Le Petit Poète, J'étais un troubadour, Le Jardin aux Licornes, Colporteur d’Âmes…), ainsi que des recueils alliant fantastique, poésie et certaines de ses photographies  :(«   Le Bonnet écarlate et autres confidences   », et «   Voyages et transparences   »)

Elle fut Grand Prix de la ville de Bourges, premier prix des Poètes en Berry (Jean-Pierre Mercier), premier prix du Club des Poètes à Paris, et premier prix Louis Amade décerné par Jean Pierre Rosnay, Pierre Delanoé, compositeur, et Georges Moustaki .

Dernièrement avec l'une de ses nouvelles poétiques elle fut lauréate des Jardins de Touraine. Elle fut également lauréate d’un concours de poésie illustrant un livre d’Art sur les Fontaines de Paris puis récemment, d’un concours de Nouvelles parrainé par l’UNICEF.

Elle appartint à plusieurs cercles poétiques en particuliers «   La Maison de Poésie   » (Rue Ballu, J. Charpentreau), et le «   Club des Poètes   » ( Paris, Jean Pierre Rosnay)  et participa à des animations autour de la poésie auprès d'enfants d' écoles de zones dites « défavorisées ». Lors de ses études à la faculté de limoges autrefois, elle participa à un petit cercle poétique formé par Jean Dariège le poète occitan et à l'Académie des Marches de Jean Darwel et Bernard Aurore.

Actuellement deux spectacles alliant violoncelle, textes et photographies   et dans lesquels la musicienne et le poète dialoguent et se répondent sur un décor de mystérieuses photographies   ; spectacles créés avec la musicienne Christine Mourlevat-Brunschwig.

Autour de Venise avec la talentueuse violoncelliste    Christine Mourlevat Brunschwig   : «   Venise en Confidences   », (Présenté à Narbonne, Castelnau Le Lez et dernièrement à Mèze à la Capitainerie, invitées par les Relèvements poétiques de Serge André Mahé ) Et «   Voyages   » (avec notamment des compositions pour violoncelle de Martin Brunschwig, , spectacle «   créé   » au printemps 2019 à la Forteresse de Salses

                Ses photographies (elle fut lauréate du concours de photographies de Limoges agglomération) furent exposées entre autres lieux, Passage des Arts à Paris,    Galerie Planet (James Anderson) à Magnac Laval, aux Jardins de la Sedelle à Crozant. Elles furent exposées également en janvier-février 2009 à la Faculté de Lettres de Limoges, ainsi que, récemment, dans la galerie du Maître émailleur Vincent Pécaud à Limoges

 

En écho à un poème écrit par elle sur l’un de ses tableaux représentant un village sous la neige dans le recueil«   Le Petit Poète   » (1995), le peintre Creusois Jean Marie Laberthonnière a peint en 1996 un grand tableau surréaliste et mystique   «   Le Poème   », inscrivant sur un mausolée dans un paysage désertique et surréaliste le court poème   manuscrit de MC Dhéron offrant l’idée que MC a du Poète   :     

  

«      Quelques gouttes de sang

        Sont tombées d’une étoile,

         Sur le cœur d’un passant,

               Un beau jour,

              Quelque part…   »

 

Si elle a rapporté multiples témoignages photographiques classiques de ses voyages à travers le monde, celles qu'elle présente dans des spectacles sortent de ces lieux communs et  sont avant tout des appels aux songes et des traversées de miroirs. Elle ne se dit ni peintre ni photographe, seulement Poète parfois, ou du moins certains le disent. Elle cherche simplement à «   *décalquer l’invisible   » *(Jean Cocteau)

 

ECH-ARDOUR Pierre

photo Jeanne Davy

photo Jeanne Davy

ECH-ARDOUR Pierre

Né en 1955, Pierre Ech-Ardour réside à Sète. En son rapport intime aux lettres, sa poésie, « tours de mots » où interfèrent extrinsèques lumières et clartés profondes, incarne la parole d’une utopie propice à l’approche des sources du monde. Sa poésie trace un parcours personnel dans l’épaisseur du monde, il nous laisse entrevoir, au-dessus des apparences, et de cet écheveau de peaux et de perpétuels balbutiements qui constitue le travail ou l’épreuve de la vie, ce qu’il appelle « le mirage terrien qui donne naissance et l’engloutit ». Avec des mots de futur creusés dans l’oubli, la lumière cesse d’être opaque, retranchée, le soleil résiste à la pénombre, et le poème gravite toujours autour de la terre et de l’embrassée lumière. Un monde est réparé, et dévoilées sont les clés du visage.

En 2016 paraît un recueil au titre sommatif « réparations » (peintures de Nissrine Seffar). Blessure et renaissance, chute et enciellement, dès le premier moment, l’un est ailleurs et la filiation des mots comme celles des fils n’est vraiment nulle part. Le calame crée de tout surgissement un étrangement. Dans sa course, l’écriture façonne pour le poète le meilleur chemin possible, c’est-à-dire une instable traversée, car le monde court sur un fil, la lumière brûle le plus souvent d’une mèche de vent et d’inaccessible infini.

En mars 2018, est publié aux Éditions Levant deux abécédaires, « L’Arbre des Lettres en Chemin » et « L’Arbre des Lettres d’Exode » réunis en regard sous le titre « L’Arbre des Lettres » (calligraphies de Saïd Sayagh), où l’Homme est l’Arbre. Comme les racines de l’arbre, les lettres hébraïques ouvrent un chemin vers le ciel. Pour Michel Eckhard Elial, elles y puisent, non pas la tentation du tout qui peut être l’ambition du langage, mais une source de lumière et un éclairement du monde et de ses mystères.

Paraît en juillet 2018, édité par l’Institut d’Estudis Occitans del Lengadòc, « Lagune – archipel de Thau », traduit en occitan par Joan-Frederic Brun, orné d’encres acryliques et de chine composées pour le projet par Alain Campos. Le poète ouvre un chemin à la vie, lumière du monde à venir. Comme le souligne Georges Drano dans l’avant-propos du recueil, « Loin des profondeurs obscures et des flots malmenés, la surface de l’eau accueille une étrange présence ajoutée au mystère de la lagune et de la langue, elle garde ses secrets ».

Est paru en mars 2020 aux Éditions de l'Aigrette à Marseille le recueil « Au bras du Ciel » composé de soixante-dix poèmes numérotés de 1 à 70, titrés avec des nombres exprimés en hébreu, persan, grec, latin, arabe d’orient et d’occident.

Soixante-dix poèmes, tels le nombre des nations, les langues de Babylone, les sages de la traduction, les compagnons du prophète, les années d’exil, les révélées faces, suscitent et accompagnent, avec allégeance, par de dédaléennes voies, l’élévation d’une flamme.

La note d’auteur se conclut en ces termes : « Depuis la profondeur du Ciel, témoigne à son bras, mon amour de Vie ». Première couverture : « Solitaire » d’Anne Slacik. Postface d’Annie Pibarot.

A paraître en 2021 :

  • « Il fut soir il fut matin » - Institut d’Estudis Occitans del Lengadòc, traduction en occitan de Florian Vernet. Première couverture et enluminures, encres de Chantal Giraud Cauchy.
  • « En suspens d’un entrelacs de minuits » - Institut d’Estudis Occitans del Lengadòc, traduction en occitan de Jean-Frédéric Brun. Première couverture Dessin, collage et rehauts de crayon de Robert Lobet.
  • « Subodorées prémices » - Éditions de l'Aigrette. Première couverture d’Anne Slacik.
  • « Migre déraciné un temps » - Éditions Levant. Première couverture, peinture d’Etienne Schwarcz.
  • « Cantique supplique » - Éditions Ségust – Peintures et encres de Chantal Giraud Cauchy.

 

 

13 - ١٣ - XIII - ιγʹ - ۱۳ - יג

 

 

Sur la chair des pierres où étincellent deux bougies, la montée des mondes célèbre Lumière. Avant la nuit tombée, au soir du jour futur, parfume un éveil la colline. D’émeraude et d’or pavanent les jardins. Parmi d’obscurs astres, à la lueur de flambeaux, renaissent les regards et les révolues enfances. S’entremêlent visible et invisible. Ta lèvre en feu immole temps et oubli. Intime l’essence révèle intemporelle de putatifs éléments. Tout alors se confond pour occulter le profond trésor. Dénouer les apparences, délacer le cœur et libérer les mots, rituelles ces vertus enluminent sereines le Souffle. Incandescentes, l’une par un cristal nu, l’autre en des plaies d’exode, brillent deux bougies telles les soleils du silence. À l’ombre du grand arbre, où se lisent les larmes et se croquent grenades, bois ce vin sépharade !

Pierre Ech-Ardour, Au bras du ciel, éditions de l'Aigrette, mars 2020

 

ENOCQ Chantal

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

ENOCQ  Chantal

Chantal Enocq se rend à Londres à 18 ans pour y passer son ‘Bachelors of Arts’, produit une anthologie ‘eve before the holocaust’ , fait partie d’un ‘women creative writing workop’ , se consacre pendant sept ans à la danse théâtre ainsi qu’ à la danse thérapie. De retour en France en 1990, elle continue son écriture personnelle ainsi qu’une écriture pour le théâtre de rue et pour spectacle jeune publique En 2003, elle passe un D.U d’animatrice d’écriture à l’Université Paul Valery de Montpellier et fonde l’association Lâche les Mots pour mettre en place des sessions Slam – poésie urbaine scandée. Elle anime des ateliers d’écriture, des ateliers slam (écriture et mise en bouche) dans toute la région Languedoc Roussillon, crée et met en scène le spectacle TANGRAM et en 2014 le spectacle ‘laVoixlaVue’ mêlant la poésie sonore, poésie numérique et architecture avec l’auteur AM Jeanjean. En 2015 travaille sur un nouveau projet numérique ‘Tableaux Mouvants’. Résidence ‘Nature Sensible’ en 2015-16. Anime des ateliers d’écriture au festival des Voix Vives de Sète depuis plus de 6 ans. Elle est membre de LR2L et  de la Maison de de la Poésie de Montpellier.

Publications :

2020 - Dehors et Déjà : Editions les Poètes français.

2017-Anthologie ‘Charles Trenet’ éditions Ass Mille Poètes en Méditerranée.

2017 - Ici Avant Tout, éditions L’harmattan .

2016 -Les Trobairitz : femmes poètes du sud au XX1ème siècle, éditions Mille Poètes en Méditerranée.

2013 - Slam du Sud, poésie scandée, éditions L’harmattan,

2009 - Grand slam national Anthologie 2, éditions Le temps des cerises,

2008 - De l’art de jouir suivi De l’Art du mensonge, éditions Les Joueurs d’Astres, Rezobook 2008 - Poésie du monde, monde la poésie, éditions Les dossiers d’Aquitaine.

2006- Perles de poésie (anthologie), éditions Les dossiers d’Aquitaine.

Pour qu’elle soit

une femme future

elle aura laissé ses rêves, ses peines et ses gênes d’enfant derrière elle.

Sous ce même toit

elle en aura fini avec ses questionnements sur l’avenir

et s’y tiendra.

 

Elle ne tombera plus dans des pensées de poussière

elle n’aura plus à supporter l’angoisse de son futur ;

son visage plus détendu,

ses valises rangées dans le grenier

les vieilles photos dans le panier

elle sera sûre que la vie a du sens,

elle l’avait espérée sous le figuier.

 

Dans son corps de femme mûre,

leurs regards et leurs égards

se penchent ensemble

sur une nouvelle paire de vue.

                                                                   

Sa main tremble quand elle se dépose

sur la feuille.

Un mot germe dans mon cerveau : Souffle.

Un souffle du vent,

un souffle dans mon oreille.

Je n’y voyais plus rien,

je n’entendais plus rien.

Prise de cécité,

de surdité,

le monde était parti

en éclats.

 

C’était à moi de prendre

mon souffle

et laisser un ruban de mots

germer dans mon cerveau.

Chantal Enocq

Poème extrait du recueil ‘Dehors et Déjà’-  Editions  Les Poètes français , 2020

GIL Jacquy

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

GIL Jacquy

GIL Jacquy

Jacquy GIL, né en 1948. Réside à Saint-Hilaire-de-Beauvoir, son village natal, où il a exercé, entre autres, le métier de vigneron.

Membre du comité directeur de la revue littéraire Souffles (LEM) de 1986 à 2012, il intègre ensuite le comité de rédaction de la revue la main millénaire. Très impliqué également dans la vie de son village, il est correspondant local du journal Midi Libre.

Genres littéraires dans lesquels il s’exprime : l’histoire locale et surtout la poésie. C’est dans ses attaches terriennes (vignes et garrigues), sa passion pour l’astronomie et son tempérament méditatif qu’il puise son inspiration poétique : plusieurs recueils de poèmes publiés à ce jour.

Bibliographie

Poésie

Lumières d’Étoiles, Artistes en Languedoc (1983).

Et par les soirs... les Migrants, Éd. Lacour (1995).

Éperdument, La Place des Mots (2006).

Labyrinthes familiers, Prix d’Estieugues 2010, Éd. La Licorne.

D’un pas fuyant les brumes, Éd. Le Solitaire (2011).

Trois jours et trois nuits dans ma capitelle, Éd. de L’Atlantique (2012)

Entre ceps et garrigues (français/occitan). Traducteur Jean-Marie Petit,

Éd. L’aucèu libre (2013).

L’élan des jours (traduit en partie en occitan par Jean-Marie Petit), préface Madeleine Attal, Éd. L’aucèu  libre (2014).

Rumeurs suivi de Lune Noire, Éd. Éditinter (2014).

Carnets d’errance (aphorismes), Éd. unicité (sept. 2015).

L’envers du monde (Grand Prix de la Ville de Béziers 2015), préface Jean-Pierre Védrines. Éd. Alcyone.

Un jour, puis un autre..., Édilivre (2016).

Des mots... À même les pas, Éd. Encres Vives (2017).

À bouts pensants (aphorismes), Éd. unicité (2018).

Chemins suivi de Ressauts, Collection Méditerranée, revue "la main millénaire" (2019).

Le Matin était parti d’un cri radieux, Éd. des Deux Rues (2019).

Viatiques, Éd. unicité – proses poétiques (fin décembre 2020).

• Publications en revues : Souffles, Froissart, Décharge, Le Grand Nord, Le Carnet des Lierles, la main millénaire, Saraswati, Vocatif, et autres.

• Histoire locale : Un village sans histoire(s)  – Saint-Hilaire-de-Beauvoir – préface Madeleine Attal. Monographie de 432 p., Éd. La Place des Mots (2007).  

Les affaires criminelles de l’Hérault sous la Révolution (1792-1800). Préface René Truel , poète et ancien procureur de la République (†). Éd. La Fenestrelle : tome 1 (2015) ; tome 2 (2018) ; tome 3 (2020).

• Correspondant local du journal Midi Libre depuis 2003. Prix du blog, saison 2012/2013 – Prix de l’image (photo) en 2016, pour le département de l’Hérault.

• Crée, en1989, Les Chroniques de Saint-Hilaire-de-Beauvoir, un périodique rendant compte, jusqu’en 2016 (81 numéros), des diverses activités qui se déroulent dans son village (manifestations, anecdotes, notices historiques, etc.).

*

Poème extrait de « Viatiques » (4ème de couverture), recueil de 42 pages,

publié fin décembre 2020 par les Éditions unicité :

Que savons-nous de nous ?... Ou plutôt de ce qui à la fois nous habite et nous espère ?

– Rien !

Et ce rien demeurera tant que nous ne renouerons pas avec l’innocence de nos premiers jours. Celle qui puisait l’essentiel dans l’insignifiance – l’utile dans l’inutile  – en tirait bon parti et la muait en une connaissance : ce b.a.-ba de l’existence, mais qui savait ne pas confondre l’immédiat et le présent, donner une petite éternité à tous les instants et s’éclairer à la lumière de l’insouciance.

 

 

 

***

 

 

 

 

GUERIN  Benjamin

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

GUERIN  Benjamin

A la fois poète, potier et philosophe, il est installé à Peyre-en-Aubrac, en Lozère. Son dernier recueil, Chants du Voyageur, est dédié à son ami Frédéric Jacques Temple. Membre du comité de la revue NUNC, il publie dans EUROPE, ARPA et il est traduit en anglais dans Gutter Magazine (Ecosse). Pour ses lectures publiques, il a travaillé avec la chanteuse lyrique Roula Safar, Simon Eine de la Comédie Française et Thomas Pouget. Il donne par ailleurs des conférences, notamment sur le poète Benjamin Fondane (universités de Yale, Sorbonne, Montpellier,…).

 

Livres parus:

  • Chants du voyageur, dessins de Jean-Gilles Badaire, éd. Corlevour, 2019.
  • Le Rossignol de lOronte, dessins de Bellagamba, éd. Papiers Coupés, 2018
  • Métropole oubliée, préface de Loul Combres, dessins de l'auteur, éd. Lucie, 2016

 

EXTRAIT :

Je pousse mes deux pieds dans le sol, jusqu’aux hanches

comme une ancre pénètre la terre, patiemment

j’étire mon tronc d’un sourire, en ouvrant

les feuillages de mes bras au souffle du vent.

 

Je suis un arbre qui s’érige

une tour qui s’allonge en plongeant ses racines

dans la terre, dans la vie.

 

Comme on plante une faîne aux confins d’une crête

j’ai bâti dans la lande

une tour de conquête.

(Benjamin Guérin, extrait de “Chants de la Tour”,

in Chants du voyageur, éd. Corlevour, 2019, p. 56-57)

 

 

 

 

 

 

GUIGOU Anne

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

GUIGOU Anne

En 1987 lauréate du concours organisé par l’Office Franco-Québécois pour la jeunesse ; salon du Livre de Montréal sur le stand de la revue « Levée d’Encre » (poèmes publiés dans le n°2).

En 1988 parmi les lauréats de la Biennale des jeunes créateurs de l’Europe méditerranéenne pour la section poésie ; lecture dans l’Eglise Santa Lucia de Bologne.

En 1994 publication  « Oiseaux de Bure », à compte d'auteur (Ed. L'impliqué - ISBN 2-906623-06-7).

En juin 1998 la revue « Poésie 98 » animée par Colette Seghers publie trois de ses poèmes dans son numéro 73 (Les Fleuves),

En 1999 « chantier » « dix-huit orages » « Navigation » »Effraction » furent publiés par la revue Rivaginaire n° 24 (ISSN 0291-204).

En 2018, sélectionnée par le jury des « Nouvelles Voix d’Ici » de la Maison de la Poésie Jean Joubert. Chante ses poèmes, accompagnée par un guitariste, lors de la soirée de présentation publique.

Mais le plus important, c'est de vivre en poésie....

 

Père

 Une espèce de ciel foudroyant 

Un faiseur de mots, la tour qu’il bâtit

Où me blottir et écouter, rassurée

 

Les fruits  glissent depuis sa voix,  jusque dans la casserole

Où cuit une gelée de phrase  

Alors l’enfance ralliée, alors je regarde ces indiens bariolés nous encerclant

Avec l’affection joyeuse que l’on réserve aux vrais amis

 

Mon père-univers, flattant l’encolure des astres, étincelantes envolées

Crissements céruléens de la telline mangée crue

Je maigris à mesure que je t’écoute

 

Je maigris en âge, je retrouve ma trame vivante

Une calme fraternité où dansent, arachnéens

Le phacochère idéal et la girafe en talons hauts

J’affronte mon dire au tien, et reconnais alors : éclaté, agité, ému

L’oiseau blanc perché sur la croupe du cheval de Camargue 

Un geste trop vif et il s’envole

 

Mon père nourricier, effervescent chevalier

Décrypteur de rébus, éclair dans la nuée,

Toujours là quand je vacille

 

Anne Guigou

 

GUIGOU Jacques

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

GUIGOU Jacques

Né en 1941 dans une famille de Vauvert (Gard), Jacques Guigou n'a pas cessé d'être habité par la nécessité d'intervenir dans les contradictions de l'histoire par le faire et par le dire. Après un doctorat de sociologie, il mène une carrière universitaire en sciences de l’éducation (Nancy 1965, Algérie 1967, Grenoble 1971, Montpellier 1991, professeur émérite 2009). Auteur de plusieurs ouvrages critiques sur les aliénations dans la société d'après 1968, il a créé les éditions de l'Impliqué et anime une revue, Temps critiques. L'intervention n'est pas chez lui opposée à la contemplation du monde ni à la non moins persistante nécessité de chanter la joie d'y participer. Depuis les années 1970, il écrit ce qu'il espère être de la poésie, car de celle-ci nous pouvons tout au plus soupçonner la réalité, comme le rappelle René Char dans son Éloge d'une soupçonnée. En 2018, L’Harmattan, a publié Avènement d’un rivage, son vingtième recueil. En 2020 Poésie complète rassemble l’ensemble de sa poésie. Les nombreux récitals et lectures auxquels il participe sont pour lui moments de partage des voix primordiales.

Il vit à Montpellier d'où il rejoint fréquemment, « ce littoral dont le nom est un passage », pour y guetter l’heure où « les sèves des syllabes sont sur le point de surgir ».

 

 

Bibliographie Poésie

(la bibliographie des autres écrits de l’auteur

est consultable sur son site personnel)

 

Poésie complète 1980-2020, Limpliqué, 2020.

Avenimen dun ribage, édition bilingue français-provençal, traduction en provençal par Jean-Claude Forêt, LHarmattan, 2019.

Avènement dun rivage, LHarmattan, 2018.

Demblée, LHarmattan, 2015.

Exhaussé de linstant, LHarmattan, 2013.

Augure du grau, LHarmattan, 2012.

La mer presque, LHarmattan, 2011.

Strophes aux Aresquiers, traduites en occitan par Joan-Maria Petit, Limpliqué, 2010.

Par les fonds soulevés, LHarmattan, 2010.

Prononcer, Garder, LHarmattan, 2007.

Vents indivisant, LHarmattan, 2004.

Ici primordial, LHarmattan, 2001.

Sables intouchables, LHarmattan, 1999.

Son chant, LHarmattan, 1997.

Elle entre, LHarmattan, 1995.

Une aube sous les doigts, LHarmattan, 1994.

Blanches, Limpliqué, 1993.

Temps titré, Dominique Bedou, 1988.

Ce monde au nid, Dominique Bedou, 1986.

Contre toute attente, le moment combat, Dominique Bedou, 1983.

Actives azeroles, Les Presses du Castellum, 1982.

Linfusé radical, Saint Germain des Près, 1980.

 

Puisque la mer

donne prise et que

port et palmes

laissent passer la douceur

du milieu du jour

elle monte      alors

la voix de l’arrière-gorge

celle qui ne dira rien

sur les étraves à venir

mais qui d’ici

te souffle tout

 

                    Par les fonds soulevés (2010)

 

 

 

 

 

 

 

GUYOT  Violette

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

Violette Guyot

Tantôt drôle, touchante, voire insolente, elle chante ses poèmes en s’accompagnant au ukulélé.

Elle se définit comme poétesse-chanteuse. Elle aime la légèreté dans la profondeur à moins que ça ne soit l’inverse.

Bibliographie :

- Aïe ! Cul ; haïkus érotiques ; dessins de Jean-Christophe Alix, éd. Le Chant des Muses, mars 2020.

- Ouette Bête ; recueil de poésie ; dessins de Xavier Dole, éd. Le Chant des Muses, 2018.

- Balade sous un ciel lourd ; un long poème sur les gravures de Marc Granier, éd. Le Chant des Muses, 2016.

- Burkinabée ; chansons, livre-CD ; Illustrateur Xavier Dole, éd. Le Chant des Muses, 2014.

- Leporellos ; livres d'artistes, poésie ; Illustrateur Xavier Dole, éd. Le Chant des Muses.

CD :

- Burkinabée, 2014.

- Liqueur vagabonde aux souvenirs tendres, 2013.

HELME Danielle

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert
DANIELLE HELME
 

BIBLIOGRAPHIE

Roman
Le Radin
Éditions de L'Amandier, 2015.

Poésie

Glossaire du ça
Éditions du Jais, 2016.
Illustrations de Huub Niessen

Enfin la respiration de la mer
Éditions La Bartavelle, 2001.
Préface de Jean-Pierre Spilmont.

Poésie Jeunesse

 

Poèmes du père sévère
Éditions Langage-Tangage, 2009
Illustrations de Blandine Leclerc

 

L'Abécédaire des insectes célèbres
Éditions Langage-Tangage, 2007
Illustrations de Jean-Pierre Andrevon.

 

Dans le cirque - Conférence
Éditions Langage-Tangage, 2005
Textes et illustrations de Danielle Helme

Donne des conférences dans différentes structures, les Archives de l’Isère et l’université Inter Age de Grenoble.

Sociétaire de la Société des Gens de lettres SGDL

Membre de l’Union des poètes et Cie

ARALD : Auvergne Rhône-Alpes-Livre et Lecture

Membre de la Maison de la Poésie de Montpellier.

Participation : défense des droits des animaux- des droits des malades mentaux.

Médaille Emile Escallier 2018 - Hôtel de ville de Grenoble Carrefour des écrivains Dauphinois.

Publications en Revues de 2018 à 2020 :

Anthologie Pourquoi, de Florence Saint Roch dans Terre à Ciel, de novembre 2019. Anthologie de la maison de la Poésie de la Drome 2019, Ed. L’Aigrette. 

Ecrits du Nord N°33-34. Et Cairns N°23 et 25   Verso N° 182.

JEANJEAN  Anne-Marie

 

 

 

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

JEANJEAN Anne-Marie

Bibliographie

* SANS brise-lames – L'Harmattan - Coll. Levée d'Ancre - 2019

* LE STAGE D' ATHLETISME POETIQUE : suite du précédent -

   L'Harmattan - Coll. Levée d'Ancre -  2017

* AINSI CHANTAIT MISS DRAC'ULA (texte intégral)- Edilivre - 2014

* LA SUPPLIQUE AU CENTAURE – Edilivre – 2013 -

* SI… (une phrase pour une vie) - Ed. Cent regards - Juillet 2012

* STELES pour UN signe - L'Harmattan - Mars 2012 -

* 21 LETTRES Corr. avec Armand le Poète- TardigradésitionS - Mars 2012

* CEPENDANT - encres de Krochka- TardigradéditionS - sept. 2011

* TOI ELLE, la seule … Encres de Krochka - Edition des cent regards - déc. 2010

* BRUITS - poésie visuelle - Ed. Offerta Speciale - (Turin) 2009

* LES ANTIPODES - Tardigradéditions - 2007

* LA VEINE BASILIQUE - Ed. L’Harmattan - (2001)

* EN CE TEMPS-LA - avec le sculpteur Attila - Tadigraded. - (2000)  

* LA VOIX DU VENT - Nacsel Ed. - (1999)

* AINSI CHANTAIT MISS DRAC’ULA - Coll. Electre - (1998

* DERIVE - Arcana - (1995) épuisé

* MOISSON DE TENEBRE - Coll. "La Main Courante" - (1995) épuisé

* M.T. - At. d'Art L.P. Rougier - (1993)

* LA CANTATE BARBARE - Ed. Collodion - prose - (1992)

* LETTRE A LA FOLLE - Ed. J. Brémond - lettre - (1991)

* ATLAS IMAGINAIRE - Gal. Soleil Noir - poèmes - (1987) épuisé

* Pour NOVEMBRE - Ed. J. Brémond - nouvelle - (1985)

* SABLES - Coll. Textuerre - nouvelle - (1983) épuisé

* VIA SCAVI - ATRAAL/Textuerre - prose - (1982) épuisé

* Fréquence 243 MCS - Coll. Textuerre - collages – (1979)

En collaboration avec le calligraphe Shanshan SUN :

L'ENIGME - TardigradeditionsNov. 2018 -

ANTHOLOGIE de POESIE CHINOISE : MODERNITE – L'Harmattan

Coll. Levée d'Ancre - 2018

LE CHEVAL DE MINGDAO - Ed. Domens - 2008

POEMES DE PRISON - Liao YIWU - Ed. l'Harmattan - 2008

L’Os et l’ESCLAVE - Ed. L’Harmattan - 2004

L’ENCRE-PHOENIX – Ed. L’Harmattan – 2003 –

Récents ouvrages collectifs :

* Vingt ans ! - Revue Etoiles d'encre - 2020

* Notre Epoque ?? - Tardigradéditions - 2019

* Peinture et poésie – Cat. Du Musée P. Valéry – Sète - 2018

* Sommes-nous folles ? - Revue Etoiles d'encre N° 63-64 – Ed. Chèvre-feuille étoilée-2015

* MUSE TOI-MEME - Anthologie - Ed. Le Bateau Ivre - Avril 2015

* TROBAIRITZ - Anthologie - Ed. Mille Poètes en Méditerranée - 2013

 

Séance découverte : 1. Vous avez donc enfourché

votre vélo poétique

(…) et vous amorcerez la descente !

Alors, là… freinez tandis que Gertrude Stein vous

énoncera lentement : … "a rose is a rose, is a rose,

 is a rose…" En attendant Luca et bien d'autres.

Et n'oubliez pas d'accorder toute votre attention à

votre souffle, lorsque dans le conte la montre,

vous répèterez la Ur Sonate de Schwitters !

Car un athlète poétique s'appuie toujours sur son

souffle pour stimuler sa force vitale.

Anne-Marie Jeanjean

Le Stage d'Athlétisme Poétique

L'Harmattan - Coll. Levée d'Ancre

KERANGUEVEN Jean-Louis

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

KERANGUEVEN  Jean-LOUIS                                     

Né en 1942 , d'origine bretonne, Jean-Louis Keranguéven s'est trouvé déposé en terre montpelliéraine par une marée d'équinoxe au coefficient imprévu.

Il a publié quelques textes en revue ( Multiples, Revue des Archers, Lieux d'Etre, Saraswati, Souffles, La Main millénaire) dans un style concis , musical et rythmé, parfois coloré d'évocations marines.

Plusieurs années de silence ont conduit son travail à un dépouillement rigoureux. La problématique de l'écriture et ses mécanismes, conscients ou inconscients , la solitude de l'acte

créatif, la quête d'une sagesse  entièrement contenue au sein de l'arbre et de sa symbolique-conquise sur les terres nostalgiques de l'enfance- sont ses thèmes de préoccupation quotidiens. Il les exprime dans un style concis, musical et rythmé, parfois coloré d'évocations marines.

Publications:

-Dans le ressac de l'écriture .  Ed. La Licorne 2006

-Livre pauvre (coll.Aboli bibelot, Daniel Leuwers , avec le peintre Marcel Robelin  2007

-De l'éloge du cri au partage du silence ,Ed.Les cent regards  2007

-Dans la promesse arborescente , Ed. Des Cent Regards, avec le peintre A.Pierre Arnal  2008

-Repères d'échouages .Ed. Encres Vives , avec le peintre Maurice Doladille 2008

-Elle et Lui phréatiques. Anthologie Triages  Tarabuste 2009

-Le tutoiement des branches .Ed. N et B 2010

-A contre sève. Ed. Encres Vives  2010

-Carré d'orties . Ed. Encres Vives 2011

-Au silence consenti .Ed. De L'Atlantique  2011

-Au delta des paumes. Ed. Le Petit Pavé  2012  Prix de la découverte poétique S . de Carfort

-Comme un paysage absent.Ed. Du G.R.I.L. 2012

-Patients comme les algues . Ed. Douayeul  Prix des Beffrois  2013

-Dialogues d'aréoles .La Licorne  2014

-Le silence échardé . Ed. Encres Vives  2016

-De l'arbre il faut te souvenir .Ed.Alcyone  2016

-La soif exigeante du cri .Papiers coupés  2019

-La grande eau verte du poème . L'Harmattan 2020

-Brisures . Ed.des deux rues  2020

Extrait du livre « La grande eau verte du poème »  L'Harmattan  2020

toujours la

mer te semble

absente

 

jamais sans

elle ne s'emplit

la grande eau verte

du poème                                                                   *

 

Extrait du livre « Brisures »  Ed. des deux rues   2020

n'ayant

plus de morts

à fleurir

 

ni poème à

épépiner

 

il s'en remit

aux bras du

vent des crêtes

 

pour une longue

marche à côté

de lui-même

 

Jean-Louis Kéranguéven

MALAPLATE Christian

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

MALAPLATE Christian        

Christian MALAPLATE, poète, membre du comité de La Société des Poètes Français, Président de RADIO FM PLUS 91fm Montpellier -vice-président de Poètes sans Frontières- membre du conseil d’administration de la Maison de la poésie Jean Joubert

-membre de l’association Occitanie Livre et lecture- membre des Voix de l’extrême-réalisateur des émissions Traces de Lumière (poésie et Carnets de voyage) et de Prélude, (musique classique) ces deux émissions ont obtenu de nombreux prix- lecteur pour des maisons d’éditions -anime depuis 13 ans à la salle Pétrarque des soirées de poésie chaque 2ième jeudi de chaque mois de 18h à 21h. Il a publié une quarantaine de livres (poésie, contes, études, -carnets de voyages, carnets radiophoniques, théâtre…) -participe au Festival des Voix Vives à Sète. En 2009, il obtient le Prix Victor HUGO de la poésie (Société des Poètes Français) pour son recueil La rose lactescente des matins vaporeux

Dernières publications aux Editions Les Poètes Français :

  • La danse des mots silencieux parmi l’âme des pierres (2018)
  • Les mots sont les fleurs de ton silence (2019)

Ses autres prix

  • En 2010, Le Grand Prix de la Ville de Châteauneuf du Pape : Les cercles immuables des prairies de l’âme
  • En 2011, Premier prix aux rencontres poétiques francophones à Bruxelles : Un coin de vie près de la porte du temps -Poèmes/carnet de route
  • En juin 2012, Le Grand Prix de la Ville de Pau pour son manuscrit Les harpes du vent sur les chemins secrets des nuages
  • En novembre 2015, Grand Prix de la ville d’Oloron Sainte-Marie aux Jeux Floraux du Béarn pour son manuscrit Feuilles de route sur la chevelure des vagues
  • En mai 2018, Prix de la Francophonie (section poésie) Bruxelles pour son manuscrit La danse des mots silencieux parmi l’âme des pierres
  • En préparation : Carnets radiophoniques tome 2 (juin 2012 à juin 2019)

Prochaines publications en 2021:

.    Des nuages blancs au thé sublime Carnet de route de l’Inde au Népal  (Cachemire-        Ladakh- Sikkim-Assam)

  • Je viens des bords de l’oubli (recueil de poésie)

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Christian MALAPLATE Téléphone 0681076141 –

courriel : christian.malaplate@wanadoo.fr Blog : traces-de-lumiere.eklablog.fr

Emission TRACES de LUMIERE (91fm RADIO FM PLUS-Montpellier) tous les lundis de 11h à 12h et de 20h à 21h00-

Les jours brûlants

Les jours brûlants j’écris dans le livre des choses cachées

Dans un parfum de rose et d’oubli une lettre d’amour sans le dire.

La symphonie de la vie est une immense sensation de calme

Pour un cœur solitaire dans une grande maison.

 

Ce qui reste de nous, parfois prisonniers du temps

Des raisons obscures qui tentent de passer des mots par la fenêtre.

Elle traverse ma nuit comme un courant d’air plein de tumulte

Et de liens si touchants semant des possibles futurs.

 

Dans le livre des louanges, les échos du silence suivent la ligne de partage.

Malgré un ciel trop bleu il faut apprivoiser les vents barbares

Pour célébrer la promesse du Bois-Joli dans les brumes de décembre.

Les vibrations sur le chemin des âmes fêtent les extrêmes affinités.

Au loin l’île au ciel noir le passeur d’ombre voit les saisons de la solitude

Sous la valse des mouettes. Il cherche la chambre des secrets

Après avoir traversé le pays des marées, avoir senti les morsures du passé

Au banquet des affamés. L’été des lucioles éclaire la loge des innocents.

 

Montpellier 12 juin 2020

(poème extrait du recueil Je viens des bords de l’oubli)

 

MARQUET Fabien

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

MARQUET Fabien

Né en 1974 en Isère, Fabien Marquet a étudié les lettres et la philosophie et vit actuellement à Perpignan. Après un passage dans l'enseignement, il se consacre au théâtre et à l'écriture. Il entre dans la compagnie du Quintet Plus dirigée par Nicole Costa, découvre en 2014 le Festival d'Avignon où il présente La Lune des Pauvres de Jean-Pierre Siméon et On ne prévient pas les grenouilles quand on assèche les marais, plaidoyer contre le nucléaire, tiré de La supplication, chronique d'un monde après l'apocalypse de Svetlena Alexievitch et Fukushima, récit d'un désastre de Michaël Ferrier. Ce spectacle reçoit le prix Tournesol du spectacle engagé.

Parallèlement, paraissent aux Éditions Encres vives : Cent noms d'oiseaux que je n'ai pas appris, La Main sur l'essieu et Anima . En 2017 sort son premier recueil : Par la fenêtre je me suis fait feuillage aux éditions Unicité. Suivi de Tenere en 2020 chez le même éditeur.

Il a par ailleurs publié en revue : Europe, Les Cahiers du Sens, Verso, Presses Universitaires de Perpignan, A l'Index...

 

A paraître :

Le Poète anonyme (poèmes de la dernières modernité), éditions Unicité

Chemin n'est que poussière suivi de La Rose Crayonnée, Jacques André Éditeur

 

L'ensemble de son œuvre est consultable sur son site :

Le temps de l'amadou (www.letempsdelamadou.com)

 

J'ai vu des matelots se mettre au garde-à-vous

en sursautant de joie devant leur maître

 

Ils se souciaient moins d'être sur des rails

quand le bateau avait pris mer

dès son éveil

que ceux qui les toisaient depuis le port

 

Moi jeune Parque

je rôdais sous le vent en rafale

près des blockhaus

où des passants

avaient écrit quelques vers de Rose Ausländer*

 

Sans me soucier un seul instant

de la valeur de ce poème

que l'on arrache un jour ou l'autre

aux circonstances de sa vie

 

Avec le même vertige

que l'on éprouve d'un promontoire

en regardant plus bas

au dessus de la mer passer les mouettes

 

 

                                                                            (Port-Vendres)      

* Poétesse juive allemande

(Extrait de Tenere, éditions Unicité 2020)

 

MILLAUD  Chantal

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

 

Chantal Millaud est née à Tahiti en Polynésie française. Elle a exercé le métier de Professeur d'École. Actuellement retraitée, elle vit dans la région de Montpellier et se consacre à l’écriture. Elle écrit des contes, des nouvelles et a une prédilection pour la poésie. Elle a édité trois recueils de poésie et publie dans des œuvres collectives, collabore à des revues. Elle est membre de La Maison de la Poésie de Montpellier, de la Société des Poètes Français, de Poètes sans Frontières, des Amis de la Librairie Tapuscrit.

 

Publications

« Voyages dont certains minuscules » Éditions Les Poètes Français, son premier recueil de poésie, évoque les voyages lointains, l’enfance de l’auteur dans l’île où elle a vécu, et d’autres voyages, réels ou imaginaires…

« Ma petite galerie buissonnière » Éditions Les Poètes Français, a pour sujet l’art visuel, illustrant des tableaux et autres œuvres picturales d'artistes de la région, de Paris, ou vus au cours d’expositions…

« Nos villes fenêtres », Éditions La Nouvelle Pléiade son recueil le plus récent, publié en 2018, a pour thématique la ville.

 

À paraître

«Mes nuits blanches passées au rouge» UBIK-ART éditions. L'amour, le désir, la nuit s'enchevêtrent aux insomnies de l'auteure, qui a elle-même illustré ce recueil.

Ci-après un poème tiré de ce prochain recueil.

 

 

 

 

 

 

 

Loup

 

 

Il y a un loup oui

Ce loup c'est toi

Je suis en solitude de toi

Dans la foule sur chaque visage

Se posent les traits de ton visage

Sous chacun de mes pas

Lames de couteaux lames de rasoirs

Les pas de l'absence de toi

Autant de morceaux de mon âme

 

Tu es loup de la lune pleine

Mes poils qui vivent à l'intérieur

Sont à rebrousse à présent

Je suis peau de louve tienne

J'ai les crocs j'ai les cris de toi

Sous l'argent de la lune ronde

Ma gueule de louve a le goût

Pour l'odeur pour l'envie de toi

 

Loup qui vides le sang de mon cœur

Les cris je les pousse à l'intérieur

Le sang des lames ne coule qu'en moi

De larmes sèches sont mes pleurs

Je te préfère loup libre à l'air

Sous la lune de tes errances

Imaginer ta nuit sauvage

 

Louve suis louve tienne

Et dans nos courses débridées

Je veux t'aimer te désirer

Au vaste temps du vaste espace

Viens encore et encore me laisser

Respirer dans ton pelage ô loup

L'odeur de ta liberté

 

 

 

 

Chantal Millaud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MUSIOL Claire

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

MUSIOL Claire

Claire Musiol promène sa plume entre les genres littéraires.

Elle a publié plusieurs livres, dont le dernier, Avec ou sans enfant ?, est paru en 2020 (éditions Gros Textes). Sont également parus un recueil de poèmes, Par tous les moyens, cheminer (Gros Textes, 2018) un roman et un recueil de nouvelles. On la trouve aussi en ouvrages collectifs (notamment éd. du Diable vauvert 2019, 2020), ainsi que dans des revues littéraires (La Piscine, Souffles, L’Ampoule, etc.).

En 2018, ses poèmes ont été sélectionnés pour « Les Nouvelles Voix d’ici » par la Maison de la Poésie de Montpellier et sa pièce de théâtre, Marianne, pour le festival Texte en Cours.

Claire Musiol a également co-créé le festival Écrire en mouvement, anime des ateliers d’écriture et des soirées littéraires. On la retrouve sur scène pour des lectures lors de festivals littéraires (Comédie du Livre de Montpellier, Voix Vives de Sète, ZAL, etc.) ou pour des performances d’écriture lors d’événements (musée parisien, Hors Lits, etc.).

Plus de détails sur : www.clairemusiol.com

 

 

Extrait :

 

le vent s’écrase dans ma bouche

je sais qu’il démolit les arbres au-dessus d’Avignon

que la neige engloutit le mont Aigoual

et que la pluie inonde la ville blanche

c’est un temps à écrire de la poésie

de la poésie-colère

des mots maudits glissés à l’oreille des petits enfants

des mots d’amour noyés dans les fleuves

des promesses lancées

des mots croisés derrière le dos

et des mensonges offerts en colliers serrés ras-du-cou

la poésie-colère dans son berceau d’idées

boude la vie

crie les injustices d’être

voudrait devenir

chanson du dimanche

de bal

même d’église si on la laissait faire

la poésie-colère n’en peut plus des causes à défendre

de ces manifestations de mots à n’en plus finir

elle voudrait résilier le contrat

s’envoler dans le vent avec les arbres au-dessus d’Avignon

là où le mistral rend fou

elle voudrait la paix

n’avoir plus à changer le monde

ne plus porter de message

en attendant

son rimmel coule dans la pluie

son parapluie est trop court

les gouttes filent droit dans ses chaussures

 

poème paru dans « par tous les moyens, cheminer », Gros Textes, coll. La petite porte, 2018

 

SACRE JAMES

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

SACRE JAMES

Notice biographique

James Sacré est né à la ferme familiale en Vendée dans le village de Cougou, à Saint-Hilaire-des-Loges.

École primaire de Coulonges-sur-l’Autize dans les Deux-Sèvres, puis élève au collège François Viète à Fontenay-le-Comte et à l’école normale d’instituteurs de Parthenay.

Instituteur puis instituteur itinérant agricole avant son départ aux Etats-Unis en 1965 après son mariage.

Obtention d’un doctorat américain dans une université de Boston (Boston College). Séminaires de A. J. Greimas lors de séjours en France (directions de programmes de « Junior Year Abroad » et années sabbatiques). Enseignant en langue et littérature française dans l’université américaine de Smith College, de 1972 à 2001

Nombreux voyages ou séjours en particulier aux Etats-Unis, au Maroc, en Italie, en Suisse.

Participation aux comités de rédaction de la revue ORACL, puis de la revue Triages (éditions Tarabuste).

Quelques prix de poésie : prix Broquette-Gonin de l’Académie Française, 1972 ; Prix Obsidiane, 1983 ; prix Apollinaire, 1988 ; prix Antonio Viccaro, 1999 ; prix Max Jacob, 2010 ; prix Théophile Gautier, 2020 et prix Kowalski, 2020.

Quelques colloques ou dossiers dans des revues autour de ses livres : Travers, n° 21-22, 1984 ; Fond(s) de tiroir, n° 16, 1993 ; Théodore Balmoral, n°24, 1996 ; Scherzo, n° 8, 1999 ; Nu(e), n° 15, 2001 ; Supplément Triages, Actes du colloque James Sacré à l’université de Pau, mai 2001, Tarabuste éditions, 2002 ; Autre Sud, n°27, 2004 ; Amastra-n-gallar, n° 10, 2005 ; Le Matricule des anges, n° 75, 2006 ; Friches, n° 98, 2008 ; L’étrangère, Actes du colloque de Cerizy, été 2010, n° 29-30, 2012, ; Europe, n°1069, mai 2018.

Publications (éditions courantes)

Premier livre publié en 1965 : Relation

Puis aux éditions du Seuil :  Graminées, « poésie-Ecrire », 1968, Cœur élégie rouge, 1972.

Editions Gallimard : Paysage au fusil (cœur) une fontaine, « Cahier de poésie 2 », 1976 ; Figures qui bougent un peu, 1978 ; Figures qui bougent un peu et autres poèmes, 2016.

Éditions de La Baconnière : Un sang maniériste, 1977 ; Parler avec le poème, 2013.

Editions André Dimanche : Quelque chose de mal raconté, 1981, Écrire pour t’aimer, à S.B., 1984 ; Une fin d’après-midi à Marrakech, 1988 ; La poésie comment dire? 1993 ; Des animaux plus ou moins familiers, 1993 ; Viens, dit quelqu’un, 1996 ; Une petite fille silencieuse, 2001 ; Cœur élégie rouge, réédition, 2001 ; Un paradis de poussières, 2007 ; America solitudes, 2010.

Éditions du Dé bleu : Des pronoms mal transparents, 1982 ; La petite herbe des mots, 1986 ; Écritures courtes, 1992 ; Si peu de terre, tout, 2000 ; Monsieur l’évêque avec ou sans mitre, 2002 ; Le poème n’y a vu que des mots, 2007.

Éditions Obsidiane : Rougigogne,1983 ; Ma guenille, 1995 ; Broussaille de prose et de vers où se trouve pris le mot paysage, 2006 ; Dans l’œil de l’oubli suivi de Rougigogne, 2015.

Éditions Tarabuste : La solitude au restaurant, 1987, Un oiseau dessiné, sans titre. Et des mots ; 1988 ; Comme en disant c’est rien, c’est rien,1991 ; On regarde un âne, 1992 ; Le renard est un mot qui ruse, 1994 ; La nuit vient dans les yeux, 1997 ; La peinture du poème s’en va, 1998 ; Anacoluptères, 1998 ; Ecrire à côté, 2000 ; Les mots longtemps, qu’est-ce que le poème attend ? 2004 ; Âneries pour mal braire, 2006 ; D’autres vanités d’écriture, 2008 ; Ah ! V’la un papillon, 2013 ; deux livres dans la collection « Reprise » : Affaires d’écriture, 1 (2012) et 2 (2016) ; Donne-moi ton enfance, 2014 ; Figures de silences, 2018.

Des livres sont aussi parus chez divers autres éditeurs :

Jean-Claude Valin éditeur (1966) ; Chambelland (1970) ; Atelier de l’Agneau (1975) ; Nane Stern (1977) ; Thierry Bouchard à Losne (1983) ; Le Castor Astral (1986, 2010) ; Cadex (1990, 2006) ; Les petits classiques du Grand Pirate (1990) ; Cahiers de l’Atelier (1996) ; Océanes (1999) ; Noitarenga (1999, 2008, 2010, 2012, 2019) ; Le Temps qu’il fait (2003) ; Wigwam (2004) ; Virgile (2007, 2010) ; Tawbad (2008) ; Vincent Rougier (2008, 2018, 2019) Contre-allées (2008) ; Contre-Pied (2008) ; La Dragonne (2009, 2016) ; La Pionnière (2009) ; Al Manar (2009, 2012) ; Atelier des Grames (2009, 2011) ; La Porte (2010, 2014) : Potentille (2010) ; Le frau (2010, 2017) ; Du poil aux genoux (2013) ; Bernard Ceysson (2013) ; Aencrages & Co (2014, 2018) ; Les Venterniers (2015) ; Fario (2015, 2018) ; Faï fioc (2016, 2018) ; Méridianes (2019, 2019).

Il y a aussi les livres faits en collaboration avec beaucoup d’artistes :

Abderrazzak Benchaâbane, Alexandre Hollan, Anne Slacik, Bernard Abadie,  Bernard-Gabriel Lafabrie, Bernard Pagès, Chantal Giraud Cauchy, Claude Barraud,  Claude Viallat, Colette Deblé, Daniel Dezeuze, Denise Guilbert, Didier Godart, Djamel Meskache,  Edwin Apps, Emilio Araúxo, Eva Demarelatrous, Fabrice Rebeyrolle,  Florence Saint-Roch, François Mezzapelle, Françoise Quardon, Georges Badin, Gérard Serée, Guerryam, Gérard Titus-Carmel,  Guy Calamusa, Ian Baxter, Isabelle Baeckeroot, Jacky Essirard, Jacques Clauzel, Jane Hamond, Jacquie Barral, Jean-Luc Parant, Jean-Michel Marchetti, Jean-Paul Agosti, Jean-Paul Héraud, Jillali Echarradi, Joël Leick, Juan Hernandez Pijuan, Judith Rothchild, Julius Baltazar, Khalil El Ghrib, Laura Corti, Lorand Gaspar, Magali Ballet, Marc Gérenton, Marc Pessin, Maria Desmée, Mariène Gâtineau, Martine Jaquemet, Michel Butor, Mohamed Kacimi, Mustapha Belkouch, Olivier Debré, Patrick Mellet, Philippe Boutibonnes, Philippe Cognée, Philippe Favier, Philippe Hélénon, Pierre-Yves Gervais, Richard Texier, Robert Lobet, Ronald King, Serge Fauchier, Sonia Guerin, Sylvie Durbec, Thierry Lambert, Thierry-Loïc Boussard, Vincent Bioulès, Vincent Rougier, Yaoul, Yvon Vey,  et quelques autres.

Prochains livres à paraître :

Les arbres sont aussi du silence, avec des dessins de Raphaël Segura, éditions Voix d’encre.

Quel tissu se déchire ?, éditions Tarabuste.

Le plus petit âne à Oujda, avec des peintures de Philippe Cognée, éditions Tarabuste.

Broussaille de bleus, avec des peintures de Jacquie Barral, éditions Le Réalgar.

Le mot présence est aussi du silence, avec une peinture d’Alexandre Hollan et des photographies de Jean-Luc Meyssonnier, éditions du Bourdaric.

De la matière autant que du sens, avec des peintures de Mustapha Belkouch, éditions Al Manar.

Brouettes, avec des dessins peints de Yvon Vey, éditions Obsidiane.

 

 

SALEHZADA Marie-Agnès

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

SALEHZADA  Marie-Agnès

Marie-Agnès Salehzada, Membre de la Maison de la Poésie Jean Joubert à Montpellier, de la Société des Poètes Français, de Poètes Sans Frontières et de Voix de l’Extrême Poésie et culture, participe à de nombreuses soirées de poésie et Festivals sur la région, est publiée dans différentes revues.

      Réalise une émission radiophonique Jardin d’Isis sur radio FM Plus fréquence 91.00 à Montpellier tous les jeudis à 13h15 et 19h15 environ autour de la littérature, la poésie et les arts, du théâtre et de la peinture.

      A travers son écriture nous découvrons la beauté de la nature qu’elle évoque, la grâce de ses mots, les émotions qui s’en dégagent et la notion de plénitude (Joseline Feuille).      Publications :

 « Caresse du temps sur les jours perdus »  « Sur la solitude de la lagune »

 « Le coquelicot et la tourbe » «  La  Mémoire du pré »

 

 

Courage de la femme sérère

Houle ondulante d’enfants

Vers une rare friandise

Pépiements de rires

Roucoulement du chant

Collier de pas offerts

Sur le jabot du djembé

 

Sénégal, altière pirogue

Proue dressée en partance vers l’Atlantique

Equipage tendu en direction de la Mauritanie

Vers la manne d’eaux poissonneuses

Ouvrage durant  des jours et des nuits sans fin

A braver la fureur des flots

Brisure de coques à l’identité d’une famille meurtrie

 Et de marins à pleurer.

 

Courage du saunier guinéen

Jusqu’à la poitrine dans une eau saumâtre

Corps enduit de beurre de karité

Arrachant sa récolte de sel

A la croute du lac Retba

Dans des eaux peu profondes

Un labeur de forçat

Courage des petites mains talibés

Qui se tendent pour s’alimenter

Quémandant jusqu’à leur liberté

Echapper à la loi impitoyable

Du maître qui les asservit

 Innocence d’un sourire

Comment aider cette enfance en guenilles

Plaie du cuir chevelu de l’Afrique

Bouquets de fleurs endeuillées.

Au-delà des beautés du voyage,

Comment déceler l’inconcevable ?

 

Baobab, peuple fier du Sénégal

Riche de ses fruits gorgés de sucre

Ses graines, ses feuilles pilées

Ses racines arcboutées sur la nappe phréatique

Ses ressources, herbacée aux mille usages.

Peuple sans rancune

Jeune de ses branches

Souffrance de bourgeons dressés vers l’azur

En marche vers l’avenir,

Puisses-tu y parvenir !

 

Femme ondulante au corps gracile

La finesse de ta taille, de tes traits

Le rebondi de tes reins,

L’architecture de ta coiffure, de ta robe

 Aux couleurs des fruits de savane

La frisure de ton regard courbe

Femme sérère descendue du Haut-Nil

En exode jusqu’au delta du Sine Saloum

Eclat jaspé du satin de ton derme

Kora scintillante de teintes veloutées

Les récoltes du désert ont paré ta peau

De fleurs d’euphorbe à l’étoffe violine

Saveurs étoilées pigment de bissap

Et liqueur de Warang

L’ambre de ton rire en cascade

Tu es le courage, la noblesse

 Et la splendeur épicée de l’Afrique

 

 

 

SZABO  François

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

SZABO  François

Poète né à Montpellier en 1967, auteur de plus de quarante recueils écrits en français, américain, catalan, castillan, russe et italien, sociétaire de la Société des Poètes Français, membre de l’Academy of American Poets, de Poetas del Mundo, 100 Thousand Poets for Change, World Poetry Movement, Autour des Auteurs.

Ayant fait le pari de vivre sa poésie dans une existence littéraire quotidienne dans son rapport au monde. Sa démarche est d’entretenir une harmonie entre mélodie de l’existence et de la parole poétique. Organisant des cycles de lectures poétiques polyglottes et ne renonçant pas à être même poète public dans la rue, c’est en militant de la poésie qu’il trouve une place dans la cité.

Contact : szabo.francois@orange.fr

Tel : 0689591985

Lien : http://www.autourdesauteurs.fr/nos-auteurs/francois-szabo/

 

Poésie (recueils)

  • Démocratie : Oniris, Carole & Hóc, Obsidiana Press / États-Unis, 2020
  • Cinc pètals, cinq poèmes cinq langues, Sant Jordi ebook gratuit, Obsidiana Press / États-Unis, 2020
  • Enigmatic sound, in American English, Obsidiana Press / États-Unis, 2020
  • La Bellesa, ebook gratuit en catalan, Obsidiana Press, 2019
  • Cant per Carole, version papier bilingue català / français, ebook bilingue català / français, Obsidiana / États-Unis, 2018
  • Cant per Carole, Obsidiana Press, livre électronique libre, 2018
  •  
  • Aster Carole, Obsidiana Press, 2018
  • Mesclun, Obsidiana Press / États-Unis, 2017
  • Visa Permanent, Obsidiana Press, ebook libre, États-Unis, 2017
  • Au Finisterre de l’imagination, Obsidiana Press / États-Unis, 2016
  • La double impression et autres poèmes, Obsidiana Press / États-Unis, 2015
  • Une voix de parole et d’extase, Société des poètes français / France, 2015
  • La primera frase es una pregunta / La première phrase est une question, El Taller del poeta / Espagne, 2015
  • Again, Life is a Gift !, recueil de poems en anglais, publisher : HOLI, Bhubaneswar (India), septembre 2015
  • Nathanaël sous le figuier, recueil de poèmes en français, peintures de Victorita Dutu, Obsidiana Press, Charleston WV, États-Unis, 2015, ebook gratuit.
  • Résurgences, poésie, livre d’artiste avec Monique Ariello, 3 exemplaires, 2014
  • Une teinte en retrait, poésie, Obsidiana Press, 2013
  • Poemas Punk, traduction en espagnol de Angeles Bustamante Gonzalez, Obsidiana Press, 2012
  • La Fraîcheur, petits poèmes en prose, Obsidiana Press, 2012
  • La Fe : libreto de opera / la Foi, livret d’opéra, réédition en ebook, Obsidiana Press, 2012
  • Non à la peste brune !, pamphlet. ebook, Obsidiana Press, 2012
  • Fragilitate de cisturi, traduction en roumain de Fragilité de cistes par Ioana Tricǎ, Bucharest : Editora Ex Libris Universalis, 2011
  • Planète Pacifiée, poésie, Obsidiana Press, 2012, réédition en e-book, préface de Jean Joubert, encres de Dimitri Szabó
  • Punk Poems, poésie, Obsidiana Press, 2011, VO en anglais
  • Nouvelles Stances à Lénotchka, poésie, Obsidiana Press, 2011
  • Planète Pacifiée, poésie, 2010, avec 45 encres de Dimitri Szabó
  • La Fresque suivi de La Trêve et autres poèmes mystiques, poésie, Obsidiana Press, 2009
  • Où la fleur affleure, poèmes et gravures de Corinne Leforestier, livre d’artiste, Les éditions libres de la cascade aux infinies questions, mai 2009
  • Demeure hors néant, poèmes, Obsidiana Press, 2009
  • Entropie, avec des encres de Dimitri Szabó, avril 2008
  • Fraternidad (en castellano), Obsidiana Press, Plaquettes de Poesia, 2008
  • Le Don (en français), Obsidiana Press, Plaquettes de Poesia, 2008
  • Variations (en français et trilingue), éditions Textes et Prétextes, 2008
  • Miniatures : Parcelles d’un paradis inavouable, livre d’artiste de Corinne Leforestier, 2008
  • Syncopes, Textes et Prétextes, 2007
  • Dicha de lo dicho (partition de Ioannis Kourtis), Éd. Eurochoral, 2007
  • Herbier de garrigue (hors commerce – épuisé), 2006
  • Repères perdus, le Buvard de l’Abîme, 2006
  • Páginas de invierno (partition de Jean-Claude Wolff), Éd. Symétrie, 2006
  • Fragilité de cistes (épuisé), 2005
  • Mis soledades / Mes solitudes, Textes et Prétextes, 2005
  • Ojeada indolente / Coup d’œil nonchalant (épuisé), Textes et Prétextes, 2004
  • Mini Poemas / Mini Poèmes (épuisé), Textes et Prétextes, 2004
  • Abismo del corazón / Abîme du cœur (épuisé), Textes et Prétextes, 2004
  • Ardor / Ardeur (épuisé), Textes et Prétextes, 2004
  • Reinvendicación de la luz / Revendication de la lumière, Louis Jean, 2003
  • Páginas de invierno / Pages d’hiver, Louis Jean, 2001
  • Charlas con el amor / Petites conversations avec l’amour, (épuisé), Louis Jean, 2000,
  • La Fe : libreto de ópera / La Foi : livret d’opéra, Louis Jean, 2000
  • Eres mi fantasma / Tu es mon fantasme, Louis Jean, 2000
  •  

Albada al infinit

 

Alba-espina indispensable

El nostre estel doble

Floreix cada dia de l’any

Amb empelts en escudet

També de perer

Fa flors blanques i roses

Flors apaivagant el cor

Amor etern sempre renaixent

Fruits del amor del alba-espina

Arbre flors fruits divers

Amor amar per sempre

François Carole units

Dins aquest verger del món

Nostre arbre alba-espina

Fa meravelles d’or

 

Aubade à l’infini

 

Aubépine indispensable

Notre étoile double

Fleurit chaque jour de l’année

Avec des greffes en écusson

Aussi de poirier

Fait des fleurs blanches et roses

Fleurs apaisant le coeur

Amour éternel toujours renaissant

Fruits de l’amour de l’aubépine

Arbre fleurs fruits divers

Amour aimer pour toujours

François Carole unis

Dans ce verger du monde

Notre arbre aubépine

Fait des merveilles d’or

François Szabó

Première parution bilingue Català – Français dans Cant per Carol

Obsidiana Press, États-Unis, 2020

 

TIGIRLAS Luminitza

Poéthèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert

TIGIRLAS Luminitza

 

Luminitza C. Tigirlas, d’origine roumaine, née en Moldova orientale, terre annexée par la Russie, est une survivante de l’assimilation linguistique dans l’URSS. Elle a publié d’abord en roumain, langue maternelle sertie dans l’étrangère graphie cyrillique en République de Moldova d’avant la chute du Mur. Sa lalangue ravine sur ces traces traumatiques. Française d’adoption depuis janvier 2000. Poète et écrivaine de langue française, adhérente de la Maison des Écrivains et de la Littérature (M-e-l). Psychanalyste trilingue (français, roumain, russe), membre de l’Association Lacanienne Internationale (A.L.I.), Docteure en psychopathologie et psychanalyse de l’Université Paris-Diderot 7, elle exerce d’abord à Paris puis à Saint-Priest (Lyon), et depuis juin 2020 elle reçoit dans son cabinet de psychologue-psychanalyste à Montpellier. Elle n’a jamais cessé d’écrire.

Sites personnels :

 http://luminitzatigirlas.eklablog.com/

https://luminitzatigirlas.com

Luminitza C. Tigirlas

06 20 36 74 71 luminitza.tigirlas@gmail.com

BIBLIOGRAPHIE

Poésie

Noyer au rêve, Éditions du Cygne, 2018, Préface de Xavier Bordes, ill. de couverture Doïna Vieru.

Foherion, 28 poèmes, Anthologie Triages, Poésie, Tarabuste Éditions, 2019.

Ici à nous perdre, Éditions du Cygne, 2019, ill. de couverture Doïna Vieru.

Nuage lenticulaire, Éditions Encres vives, 2019, ill. de couverture Doïna Vieru.

À paraître : Eau prisonnière, Jacques André éditeur, 2021.

 

Essais littéraires

Fileuse de l’invisible—Marina Tsvetaeva, De Corlevour, 2019, dessin de Joël Cunin.

Avec Lucian Blaga, poète de l’autre mémoire, Éditions du Cygne, 2019, ill. de couverture Doïna Vieru.

Rilke-poème. Élancé dans l’asphère, L’Harmattan, 2017, ill. de couverture Doïna Vieru.

Nouvelles

Le pli des leurres, Z4 éditions, 2020, ill. de couverture Doïna Vieru, 4ème couverture : Lambert Schlechter.

Fureur d’ascite, L’Ampoule Hors-série, n° 4, 2018.

Enfin herba luminaria, Revue Rue Saint Ambroise, 2018.

Ex ponto : à l’autre anamorphique (2017) ; Je autant Jifit que J-Ilarion (2018), nouvelles parues dans BORGES-PROJET de Jean-Philippe Toussaint :

http://www.jptoussaint.com/borges-projet-index.html#tigirlas-luminitza-c

Poèmes publiés dans des Anthologies et dans plus de vingt revues littéraires dont ARPA, Décharge, Triages, Voix d’encre, Friches, Traversées, R.A.L., Poésie sur Seine, Phœnix, Nunc, Poésie première, Verso, Ornata, FPM, L’intranquille, etc.

Poèmes et entretiens publiés sur des sites littéraires :

 Luminitza C. Tigirlas - Terre à ciel 

http://levurelitteraire.com/luminitza-c-tigirlas/

le-capital-des-mots-luminitza-c.tigirlas

dailleurspoesie.com/luminitza-c-tigirlas

terresdefemmes: luminitza-c-tigirlas

lelitteraire.com/Luminitza C. Tigirlas

 

*

Immobile

le noyer me fixe

de ses noix-nues en demi-sommeil

de vertu outragée

 

Dissimulé près du tronc

Le vent soliloque et déchante

Épris ? déçu ?

de ses effrontées

de leur blancheur ovoïde

prêtes à bondir

dans ses bras de jeune vagabond

 

Avant de s’ouvrir à la terre vieille

 

Une mante se déplie voluptueuse

dans la frayeur

d’une déchirure charnelle

 

Luminitza C. Tigirlas, Noyer au rêve, éditions du Cygne, 2018, p. 8.

Préface de Xavier Bordes, Couverture : peinture de Doïna Vieru.

 

 

 

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