8 Juin 2022
Vendredi 10 juin
- 15h
-18h
-19h
Maison de la Poésie Jean Joubert
78 avenue du Pirée
Montpellier
TRADUCTION et MATERIALITE
Conférence sur la traduction
en partenariat avec L'Université Paul Valéry Montpellier 3
What’s the Matter in Translation/Traduction et matérialités
Lecture de poésie en traduction
15h : ALL WELCOME !
Atelier de traduction expérimentale
(Mónica de la Torre, Camille Blanc, Lénaïg Cariou)
L’atelier de traduction avec Mónica de la Torre et ses traductrices (Lénaïg Cariou, Camille Blanc) portera sur les pratiques de traduction collectives et expérimentales.
Un premier temps de l’atelier sera consacré à la traduction collective, dont nous explorerons les enjeux et les forces en s’appuyant sur des exercices de traduction alternativement seul.e et en groupe, de passages tirés des livres de De la Torre (The Happy End et Repetition 19). La deuxième partie de l’atelier sera l’occasion de découvrir des formes plus inattendues de traduction. En s’inspirant des contraintes poétiques mises en œuvre par De la Torre dans Repetition 19, nous verrons comment la traduction peut être utilisée non seulement comme une manière de rendre accessible la poésie dans une autre langue, mais aussi comment s’en servir comme un outil générateur de formes nouvelles.
Tout le monde est bienvenu ! Pas de connaissance de l’anglais (ou du français) requise.
Bibliographie :
Mónica de la Torre, Repetition Nineteen, Nightboat Books, 2020.
Mónica de la Torre, The Happy End / Bienvenue à tous, Joca Seria, trad. Camille Blanc et Lénaïg Cariou, juin 2022.
17h : Pause goûter
18h — Lectures de Poésie et traductions
19h - Table Ronde avec les poètes
Les poètes et traducteur.ice.s
Paolo Bellomo est libraire et traducteur. Il a grandi à Bari (Italie) en jonglant tant bien que mal entre le dialecte et l’italien de cette ville. En France depuis 2011, il a interrogé les discours de la traduction avec une thèse soutenue en littérature comparée et ne cesse de le faire en traduisant du théâtre (Emma Dante, Antonio Moresco, Pauline Peyrade), des romans (Célia Houdart, Antonio Robecchi, Charles Duchaussois), des vieux auteurs (Pierre Loti, Joris-Karl Huysmans, Guy de Maupassant) et de la poésie (Patrizia Valduga), le plus souvent accompagné par un.e ou plusieurs complices cotraducteu.rices. Depuis 2021, il est membre de l’Outranspo (Ouvroir de translation potencial). À ses heures perdues et avec un grand plaisir il écrit des paroles de chansons
Camille Blanc est traductrice et comédienne. Avec ses acolytes du Collectif Connexion Limitée, elle a traduit deux livres de poésie de l’états-unien au français, à paraître chez Joca Seria et aux Éditions de l’Usage. Vous pouvez la voir sur scène au sein du Groupe T dans Together ! au théâtre de la commune d’Aubervilliers en avril, où elle portera des ailes, entre autre. Elle aime l’humour qui se transforme inexorablement en sérieux, la révolution, et les trains
Camille Bloomfield est maîtresse de conférences à l’Université Paris-Cité et poétesse. Franco-anglaise, elle cultive l’hybridité dans sa pratique poétique comme dans son travail en recherche et en traduction, mêlant les formes (écriture à contrainte, traduction expérimentale, poésie sonore…), et les supports (texte, vidéo, image, son, numérique). En 2014, elle a co-fondé l’Outranspo (Ouvroir de translation potencial), un collectif consacré à la traduction créative et ludique, et elle est également membre du groupe italien l’Oplepo (Opificio di letteratura potenziale), deux « OuXpo » fondés dans le sillage de l’Oulipo. Elle traduit, essentiellement de la poésie, de l’italien et de l’anglais. Elle a notamment traduit des poèmes de Yuyutsu Sharma, Henry David Thoreau et Mariangela Gualtieri. Avec Paolo Bellomo, elle a traduit Cent quatrains érotiques de Patrizia Valduga aux Editions Nous (2021).
Lénaïg Cariou est chercheuse, traductrice et poète. Sa thèse porte sur l’œuvre du poète Emmanuel Hocquard et la maison d’édition Orange Export Ltd. Elle a co-organisé le Festival Poet·e·s·s·e·s, et co-édite la revue de poésie Point de chute. En 2019, elle a co-fondé le collectif de traduction poétique Connexion Limitée / Limited Connection. Ses poèmes et traductions paraissent en revues (Muscle, Jef Klak, Sabir, Poezibao, Le Pied, L’écharde, Fragile…). Elle a traduit Ce que j’ai connu d'Eleni Sikelianos, trad. de L. Cariou et C. Blanc, Saint-Ouen, Editions de l’Usage, 2022 (à paraître) et The Happy End / Bienvenue à tous de Mónica de la Torre, trad. et postface de S. Abramovich, C. Blanc, L. Cariou, et N. Wolff, Nantes, joca seria, 2022 (à paraître). Elle aussi autrice de Contre la poésie, la poésie, L. Cariou et S. Cunescu, dirs., Presses Universitaires de Liège, 2022
Mónica de la Torre works with and between languages. Her latest book, The Happy End/All Welcome, was published by Ugly Duckling Presse, which also put out her translation of Defense of the Idol by Chilean modernist Omar Cáceres in 2018. Born and raised in Mexico City, she is a contributing editor to BOMB Magazine. Recent writing appears in Artforum, A Public Space, and The Literary Review. A new book of poems and translations, Repetition Nineteen, appeared from Nightboat in 2020. She has taught at Columbia and Brown University and now teaches poetry at Brooklyn College.
Jean-Claude Forêt a enseigné la langue et la littérature occitanes à l'Université Paul Valéry de Montpellier. Il a écrit de nombreux articles sur la littérature occitane moderne et contemporaine et, en occitan, des romans et des nouvelles, du théâtre et de la poésie. Il a aussi traduit en occitan de l’anglais et de l’italien (Shakespeare, Dante, Pétrarque). Il anime les éditions occitanes Jorn, qui publient surtout de la poésie.
Né en 1941 dans une famille de Vauvert (Gard), Jacques Guigou n'a pas cessé d'être habité par la nécessité d'intervenir dans les contradictions de l'histoire par le faire et par le dire. Après un doctorat de sociologie, il mène une carrière universitaire en sciences de l’éducation (Nancy 1965, Algérie 1967, Grenoble 1971, Montpellier 1991, professeur émérite 2009). Auteur de plusieurs ouvrages critiques sur les aliénations dans la société d'après 1968, il a créé les éditions de l'Impliqué et anime une revue, Temps critiques. L'intervention n'est pas chez lui opposée à la contemplation du monde ni à la non moins persistante nécessité de chanter la joie d'y participer. Depuis les années 1970, il écrit ce qu'il espère être de la poésie, car de celle-ci nous pouvons tout au plus soupçonner la réalité, comme le rappelle René Char dans son Éloge d'une soupçonnée. En 2018, L’Harmattan, a publié Avènement d’un rivage, son vingtième recueil. En 2020 Poésie complète rassemble l’ensemble de sa poésie. Les nombreux récitals et lectures auxquels il participe sont pour lui moments de partage des voix primordiales.
Il vit à Montpellier d'où il rejoint fréquemment, « ce littoral dont le nom est un passage », pour y guetter l’heure où « les sèves des syllabes sont sur le point de surgir ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Guigou
Gonza Yaqui est un.e voyageur.e de la parole, des lieux et des sons : écrit, chante, performe, translate et enseigne. Impossible de le définir tant le mouvement et l’esthesis configurent sa poétique : ne soyez pas surpris.e (ou oui) de le voir s’accrocher tête en bas déclamer un flux plurilingue multi-sensitif!
Iel a été titulaire d'un Contrat doctoral et a enseigné la Littérature comparée à l'Université Paris 8, mené des multiples ateliers d'égalité des genres, consentement, écriture et translation.
A été lauréat de la bourse Édouard Glissant, participé à diverses rencontres, festivals, colloques, lectures, performances, etc., notamment à Paris, New York, Santiago, Valparaiso, Casablanca, Hamilton, Lagrasse, Montpellier, Madrid, Barcelone et Buenos Aires, publié des poèmes et des articles dans plusieurs livres collectifs, revues, plaquettes, anthologies et en ligne, ainsi que les recueils :
In extremis, Ed. Malmache, Santiago du Chili
Imagina el vacio, Ed. Autonomes, Paris
polimetros, Ed. Callejeras, Paris