LA BEAUTE EN PARTAGE

La Beauté en partage

Partenariat Maison de la Poésie Jean Joubert / Musée FABRE

en partenariat avec la librairie Sauramps au musée

Samedi 5 février

Musée FABRE  - Montpellier

Déambulation poétique au Musée Fabre dans l’exposition La Beauté en partage, Quinze ans d’acquisitions, avec Frédéric Brun, éditeur, (POESIS), Carles Diaz, écrivain, poète, historien de l’art, Enza Palamara, poète.

15h

Visite commentée de l'exposition par l'éditeur et écrivain Frédéric BRUN et les poètes Carles DIAZ et Enza PALAMARA

Jauge limitée, entrée payante. Réservation en ligne possible sur le site du Musée Fabre. Titre : "Déambulation poétique".

16h- Entrée libre

Rencontre et lectures dans l'auditorium du Musée Fabre avec Frédéric BRUN, Carles DIAZ, Enza PALAMARA

17h 

Signature des ouvrages / avec la librairie Sauramps au Musée

Application des mesures sanitaires en vigueur.

Frédéric Brun, écrivain, a fondé en 2015 les éditions POESIS.

Le terme poesis  exprime le désir de se tourner vers les origines de la poésie, bien au-delà des mots et de tout genre littéraire.De nombreux écrivains et poètes de l’époque antique, romantique ou contemporaine évoquent leur relation poétique avec le monde. Les éditions Poesis se consacrent à des écrits abordant cette relation.

La diversité des œuvres présentées permettra d’aborder les notions de beauté, du poétique, ainsi que de la création artistique à la lumière de la philosophie de l'art. 

Cette rencontre sur le thème de la peinture, de la sculpture et de la poésie, réunit  Carles Diaz, écrivain, poète et historien de l’art,  qui a publié chez Poesis La Vénus encordée et Enza Palamara, poète,  Ce que dit le nuage.

A l’issue de la déambulation, rencontre dans l’auditorium et lectures autour des ouvrages publiés par POESIS :

La Beauté (anthologie), Habiter poétiquement le monde, volume 2,  La Vénus encordée  de Carles Diaz, Ce que dit le nuage, d’Enza Palamara.

FREDERIC BRUN

Frédéric Brun a publié une trilogie chez Stock pour laquelle il a reçu plusieurs prix littéraires, notamment le Goncourt du premier roman et le prix Marie-Claire-Blais au Québec pour Perla, ainsi que le prix décerné par l’association Écriture & Spiritualité pour Une prière pour Nacha.

Perla a été publié dans plusieurs langues, aux États-Unis, en Espagne, en Italie et au Danemark. Le livre, traduit par Christine Cavalli a été publié en 2020 en Allemagne, où il a remporté un bon accueil médiatique.

En 2015, il a fondé les éditions Poesis. À ce jour, dix ouvrages ont été publiés, dont la biographie qu’il a écrite, Novalis et l’âme poétique du monde a figuré dans la sélection finale du prix Femina essai. Pour ses éditions, il a conçu l’anthologie-manifeste Habiter poétiquement le monde, regroupant

160 auteurs célèbres, en tête des ventes d’anthologie de poésie en janvier 2021 sur le site Fnac.com, l’anthologie La Beauté et un dernier livre en octobre de cette année pour célébrer le bicentenaire du poète britannique anglais John Keats, La poésie de la terre ne meurt jamais.

Éditeur musical et auteur de chansons durant une quinzaine d’années, il a collaboré avec Romain Didier, Pierre Bachelet, Florent Pagny, Alain Bashung, Michel Legrand, Émile Wandelmer…Il a reçu le grand prix de l’Académie Charles-Cros pour l’album Songs de France, et le conte musical Pantin Pantine (avec Jean-Louis Trintignant) qu’il a produit a été nommé aux Victoires de la Musique, et représenté à l’Olympia et au théâtre del’Athénée.

Fils de Jean Dréjac, auteur de chansons françaises célèbres (Sous le ciel de Paris, L’homme à la moto, La chansonnette, L’été 42, Bleu Blanc Blond…), il prépare actuellement un hommage pour 2023, à l’occasion des vingt ans de sa disparition avec un coffret 3 CD réunissant tous ses interprètes :

Édith Piaf, Yves Montand, Serge Reggiani, Henri Salvador, Dalida, Mireille Mathieu, Michel Legrand, Marcel Amont, Laurent Voulzy, Florent Pagny, Carla Bruni, Iggy Pop, Paul Anka, Andy Williams, Duke

Ellington, Toots Thielemans, Les Trois Ténors (Pavarotti, Domingo et Carreras).

Carles Diaz est historien de l'art, spécialiste de la seconde moitié du XIXe siècle ; il a notamment travaillé sur l’œuvre de certains artistes présents dans le fonds du Musée Fabre.

Écrivain, poète franco-chilien, né en 1978 à Santiago du Chili. Il est également historien de l'art, chercheur spécialiste de la seconde moitié du XIXe siècle. En poésie, il a notamment publié : Les déferlantes nocturnes. Acte à plusieurs voix (Abordo, 2010); Le fleuve à l'envers (Abordo, 2012); Tentative verticale. La conciliation entre le réel et le poème n'est pas une utopie (éditions Abordo, 2018 - Zinnia éditions, 2016); La Vénus encordée (Poesis, 2018) ouvrage récompensé par la Bourse de création d'avant-garde Sarane- Alexandrian (SGDL); Sus la talvera - En marge (traduction à l'occitan de Joan-Peire Tardif). À paraître : Polyphonie landaise précédé de Paratge (Gallimard, 2022) ; L'arbre face au monde. Vies et destin de Carl Alexander Simon (Poesis, 2022).

Carles Diaz a reçu en 2020 le Prix Méditerranée de Poésie et le Grand Prix de Poésie de la Société des Gens de Lettres. En 2021, il a reçu les insignes de Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres.

Carles DIAZ a obtenu le Prix Méditerranée de Poésie et  le Grand Prix de Poésie SGDL 2020, pour son livre  Sus la Talvera / En Marge, Éditions Abordo.

En 2021, il a reçu les insignes de Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres.

Enza Palamara, agrégée de lettres, a enseigné à l’université de Tours et à l’Institut français de Naples. Spécialiste des œuvres de Baudelaire, Bonnefoy et Guillevic, elle a eu la passion d’éclairer l’univers de ces grands poètes à ses étudiants. Les correspondances entre peinture et poésie sont devenues pour elle un accompagnement permanent.

Livres:

Rassembler les traits épars Orizons2008

Des vols qui ont abouti   La centaurée 2012

La gloire d’être   La Centaurée 2012

Ce que dit le nuage    Poesis2020

En quête du Lieu    L’Andriague 2020

Comment peut-on aborder la notion de beauté aujourd’hui ? Après plus de vingt siècles de réflexions sur un plan esthétique, philosophique ou poétique, elle apparaît toujours aussi mystérieuse et difficile à définir.

Sur la terre ou dans l’univers, partout nous contemplons de belles  choses : un paysage, un ciel étoilé, des reflets colorés sur l’eau, de la neige qui tombe, un animal, le visage d’un homme, d’une femme, un regard… Mais derrière ces apparences, nous sommes amenés à nous interroger : regardons-nous toutes ces merveilles de manière objective ou subjective ? La beauté existe-t-elle par hasard ou provient-elle d’une force divine ? Est-elle supérieure à la nature lorsqu’elle est artistique ? Quelle est son utilité ? Peut-elle faire progresser nos sociétés ? Autant de questions qui, depuis l’Antiquité, ont fait réagir, converser et écrire des philosophes, des écrivains, des poètes, des peintres, des historiens de l’art et des penseurs de toutes les disciplines et nous éclaire sur l’importance de la beauté dans nos existences.

LES AUTEURS ET LEURS EXTRAITS

La Beauté est un choix de textes de quatre-vingts auteurs, de l’Antiquité jusqu’au monde contemporain, parmi lesquels Sapho, Platon, Héraclite, saint Augustin, Hölderlin, Shelley, Madame de Staël, Victor Hugo, Nietzsche, Baudelaire, Poe, Van Gogh, Delacroix, Marcel Proust, Simone Weil, Kandinsky, Tanizaki, Marguerite Yourcenar, François Cheng…

La Vénus encordée est un journal imaginaire qui aurait été rédigé en 1943 par Rose Valland (1898-1980), attachée de conservation au musée du Jeu de Paume, à Paris. Figure héroïque oubliée de l’histoire, Rose Valland, au péril de sa vie, y évoque son rôle dans le sauvetage de plus de soixante mille œuvres d’art et objets patrimoniaux spoliés par les nazis durant l’Occupation. Elle nous confie ses peurs et ses colères contre la folie destructrice, mais aussi ses joies, et l’espoir qui jamais ne la quitte.

Ce journal où alternent poèmes et prose transmet la passion pour la beauté tout en mettant en lumière la valeur inaliénable de la culture et de l’art. Dans le contexte de ces années sombres, il nous élève, nous exhorte à l’humanisme et constitue une tentative de rétablir le sacré de la vie.

Le titre du livre est inspiré d’une photographie de la Vénus de Milo, enserrée par des cordages, en attente de son évacuation destinée à la protéger de la guerre. Le cliché fut pris en 1939 lors du déménagement de la galerie Daru, au Louvre.

Au sortir d’une grave maladie, durant sa convalescence, Enza Palamara a esquissé des images au fusain. Peu à peu, ces dessins se sont imposés à elle de façon mystérieuse, se sont assemblés, puis des mots ont surgi, des mots devenus des fragments poétiques qui ont délivré un message, et un livre est né.

Dans ce voyage intérieur, le Nuage est le médiateur, l’intermédiaire entre la terre et l’âme, pleine de lourdeur, puis de légèreté. Il aide notre être à bâtir son séjour terrestre. Dans une première étape, le Nuage accueille le pèlerinage de l’âme, traverse les perturbations et les tempêtes, puis devient un abri, un havre qui permet la découverte de soi ; dans un second temps, il suscite la redécouverte du monde, la réconciliation et les retrouvailles avec le lieu terrestre. Tout au long des pages, on assiste à l’avènement d’une terre heureuse. À la fin du voyage, le Nuage se retire pour dévoiler le chemin définitif, celui qui mène à la délivrance, vers une demeure éternelle et merveilleuse.