Guillaume BOPPE le 8 décembre

Mercredi 8 décembre

Maison de la Poésie Jean Joubert

Moulin de l’Evêque

78, avenue du Pirée - Montpellier

18h30 - accueil/ lectures apéritives

Je dis DésirS, anthologie proposée par le Jeudi des mots, éditions Pourquoi viens-tu si tard

(jeudidesmots.com)

Lectures par Danielle Helme, Ida Jaroschek, Michaël Glück

(présentation à la fin de l'article)

19h - GUILLAUME  BOPPE

Rencontre, lecture et performance

Lecture de Le Coude (éditions Propos 2)

en dialogue avec le musicien Pascal Deleuze.

Quatrains-propagande (éd. Anima), performance lecture

Né en 1975, Guillaume Boppe a fait des études de philosophie.

Son parcours dans l’écriture est jalonné d’importants moments :

Participation à l’aventure de la revue "Stalker" et des éditions du Caillou.

Contribution à la gestion des éditions Parc en assistant de John Gelder.

Expérience prolongée d’écriture à quatre mains avec Mathias de Breyne.

Performances et concerts en solo ou avec Mathias de Breyne, DAM, Anaïs Escot, Denis Frajerman, The Blizzard Sow, Hélène Labarrière.

Il est actuellement bibliothécaire au Carré d’Art à Nîmes, où il organise rencontres et lectures avec des poètes.

« Les poèmes de Guillaume Boppe ont la curieuse propriété d’opérer un double mouvement, d’apparence contradictoire, de prolifération et d’évidement. » (Yann Miralles).

Livres :

Elsene, Propos2 éditions, (à paraître en 2022)

Quatrains-propagande, Anima, 2021

Géomancies, Propos2 éditions, 2019 Le Coude, Propos2 éditions, 2016 Toi, Propos2 éditions, 2014

Vague, Propos2 éditions, 2012

Étude de chaos (avec Mathias de Breyne), La Nuit Myrtide, 2010

Parler de soi créé des miroirs, Editions du Petit Véhicule, 2002

Ouvrage collectif :

« Le détour que fait la lumière » in Espaces poétiques, Société danoise de littérature contemporaine en langue française / Bobo, 2020

Livres avec des artistes :

Soixante-quinze ciseaux de glace, traduction de Sonia Abendlicht (avec Jean-Charles Legros), Jean-Charles Legros, 2021

Styx (avec Jeremy Damien), collection Daniel Leuwers, 2021

Isolae, collection de seize livres à exemplaires uniques (avec Jeremy Damien), Jeremy Damien, 2021

Insulae, livre unique (avec Jeremy Damien), Jeremy Damien, 2021

dans des étages (avec Marjory Salles), collection Daniel Leuwers, 2020

Huit poèmes pour la rivière Senne (avec Auck), Les Lieux Dits, 2018

un pas de côté (avec Jean-Charles Legros), Jean-Charles Legros, 2016

Le Lépreux schön (avec Iseult Fayolle), éditions du Caillou, 2003

La Mort dans l’âme (avec Do Delor), éditions du Caillou, 2002

Les Yeux creusés (avec Christophe Galleron), éditions du Caillou, 2002

Parutions en revues dans Septentrion, Teste, Ouste, L’Assaut, L’Anacoluthe, Rouge-déclic, Rue Saint-Ambroise, Stalker…

Pièce webradiophonique :

Le son d’Anvers, WebSYNradio, 2018

(http//synradio.fr/guillaume-boppe-le-son-danvers)

Captation vidéo (Vincent Capes) :

Quatrains-propagande, Zo, 2018

(www.zoanima.fr/quatrains-propagande-par-guillaume-boppe)

Discographie (avec The Blizzard Sow) :

Foggy songs for the first periods, E-Klageto, 2021

Baagou music, Cynfeirdd, 2005

Blog : Route pauvre (gboppe.blogspot.com)

 Portrait de Guillaume Boppe écrit par Jean de Breyne, poète et éditeur.

Guillaume Boppe va, plus qu’il ne voyage - vit dirais-je -, écrit le poème et ne raconte. C’est un poète, non un romancier. Il dit s’en être rendu compte lors d’un premier séjour, justement à Bruxelles, en 2006 et 2007. Les paysages urbains traversés en Belgique influeront sur l’écriture de deux ensembles de poèmes, "Toi" et "Le Coude" en 2014 et 2016 aux éditions Propos2.

Ses parcours le mènent et près de son lieu de vie, les Cévennes, et dans l’éloignement, jusqu’en Asie. Alors des voyages la vie en est bouleversée. La pensée au monde : tout au long de la vie est l’apprentissage. Tout voyage, entrepris ainsi bien sûr, et jamais facile, est initiatique. « Ce qui hante / de manière plus sensible / c’est le lieu » écrit Guillaume Boppe.

Dans ce voyage qu’il nomme provisoirement Elsene, Guillaume Boppe, tel que nous le connaissons va vers le poète, vers la poésie d’Eugène Savitzkaya, dans leurs nord « l’expiration étant chaque fois le temps fort de la respiration ». Une poésie qui, dans son énigmatique, toujours, et cela est sa force, conserve l’imaginaire enfantin. Car c’est certainement, sûrement, dans la poésie, sa poésie, dans sa forme, sa syntaxe, sa densité que nous trouverons, comme dans chacun de ses livres parus, et les pays - les paysages qu’il traverse, et lui parmi les humains qu’il rencontrera y vivre. Il n’a pas titré par hasard un des ses textes "Paysages avec passants". Ce sont « Des lieux qui existent / pour soi ».

Pascal Deleuze 

Performeur et musicien, il apprend la trompette et d'autres instruments.

Sa pratique profondément libre de la musique « transversale » l’a conduit à de nombreuses collaborations pour le théâtre, la danse et le cinéma.

Il fonde sa pratique sur des inspirations bruitistes.

"Plus que les notes, c'est la dimension à la fois matérielle, ondulatoire et spirituelle du son qui m'intéresse".

Je dis DésirS

anthologie proposée par le Jeudi des mots

éditions Pourquoi viens-tu si tard

photographies de Jaumes Saïs.

Lectures par Danielle Helme, Ida Jaroschek, Michaël Glück

Pour le Printemps des Poètes 2021, Jeudi des Mots avait organisé sur sa page Facebook une récolte de poèmes sur le thème des désirs – tous les désirs, expressions de la force première, cette dynamique d’où, dans le grand bouillonnement des origines, naquit l’univers ‐ immense explosion de l’ardent désir d’être, de se voir, de sentir sa propre présence, puis d’autres, à l’infini, dans le développement des échanges thermiques et des transformations de l’énergie ‐ d’où naquit la vie.

Parmi la centaine de propositions reçues, nous en avons retenu 43, que le photographe Jaume Saïs accompagne de ses photos. Interrogeant le monde à travers son objectif et son cadrage, il transforme chaque chose en une anamorphose qui dévoile l’âme désirante du monde :
Je dis « désirS » et tout est – possible – dans le langage.

Et l’on peut un instant oublier les circonstances dans lesquelles fut proposé le thème de cette anthologie, répondant au Printemps des Poètes par le souhait de recevoir, échanger, métisser des textes dans un contexte de solitude, de confinement et d’inquiétude : répondre avec les mots au besoin d’univers fraternel et d’horizon moins terne, dans le contexte du confinement dû à la pandémie.
MARILYNE BERTONCINI

jeudidesmots.com

à suivre...