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Maison de la Poésie Jean Joubert

Le blog de la Maison de la Poésie Jean Joubert

Pour saluer Frédéric BAZILLE

Bazille, photo de Carjat, portrait par Monet
Bazille, photo de Carjat, portrait par Monet

Bazille, photo de Carjat, portrait par Monet

A l’occasion des 150 ans de la disparition, le 28 novembre 1870,  de l’artiste montpelliérain Frédéric Bazille, le Musée Fabre lui rend hommage par un accrochage spécifique.

Dans le cadre de cet hommage,  la Maison de la Poésie Jean Joubert propose une visite  poétique et musicale, Pour saluer Frédéric Bazille.

Pour saluer Frédéric Bazille, nous traçons un parcours en huit moments  parmi les œuvres du peintre montpelliérain, qui ouvre non seulement sur la parole du peintre lui-même, à travers sa correspondance, et sur l’univers artistique, littéraire et musical dans lequel il a baigné, mais aussi, en écho, sur le regard de peintres et d’écrivains contemporains qui ont fréquenté ses œuvres au Musée Fabre.

Nous invitons donc autour de Bazille, Hugo, Nerval, Verlaine, Rimbaud, et même Valéry, mais aussi Frédéric Jacques Temple, René Pons, Alexandre Hollan, James Sacré, Camille Descossy, Daniel Dezeuze, François-Bernard Michel.

Pour saluer Frédéric Bazille,  nous faisons place à la musique, essentielle pour le mélomane et musicien que fut Bazille. Héloïse Dautry (harpe) et Isabelle Mennessier (flûte) font entendre des pièces de Saint-Saëns, Fauré, Debussy, Massenet dont les recherches, dans l’effervescence artistique du temps, ont accompagné celles des peintres.

Les textes et la musique nous parlent de lui, autour de quelques thématiques  qui lui sont chères : les ateliers, la nature morte, les paysages languedociens, les nus, la mort…

C’est peut-être dans la lumière des terres languedociennes célébrée par Bazille qu’est né l’impressionnisme. La formule de Camille Descossy : « L’impressionnisme est né au Clapas ! » l’affirme.

Pourtant, Frédéric Bazille, ce jeune artiste précurseur, mélomane, vivant dans la proximité des autres peintres, des poètes et des musiciens, s’enrôle sous l’uniforme du corps des zouaves  peu après la déclaration de guerre à la Prusse, en août 1870, et tombe sous les balles à la bataille de Beaune-la-Rolande le 28 novembre 1870.

Frédéric Bazille fascine aussi par l’énigme de son destin.

En attendant la visite guidée publique, une version vidéo de la lecture musicale vous sera proposée sur le site du Musée Fabre (date à déterminer).

Lecture : Stéphane  Laudier, comédien

Interprétation musicale : Isabelle Mennessier, flûte,  Héloïse Dautry, harpe

Textes réunis par Annie Estèves  (Maison de la Poésie Jean Joubert)

Collaboration : Audrey Baussan, guide-conférencière

Pièces musicales choisies par Isabelle Mennessier et  Héloïse Dautry

Principales sources bibliographiques :

Frédéric Bazille, Correspondance – Presses du Languedoc

François-Bernard Michel : Bazille – Grasset

Michel Hilaire : Les Bazille du Musée Fabre - Gallimard

Camille Descossy : Regards sur le Musée Fabre – Méridianes

Gaston Poulain : Bazille et ses amis – La Renaissance du livre

Frédéric Jacques Temple : Mes rencontres –Méridianes

René Pons : Une Cythère infinie  - Méridianes

Daniel Dezeuze : Brèves de Musée – Méridianes

Alexandre Hollan : Je suis ce que je vois – Erès collection Po&Psy

James Sacré/ Vincent Bioulès : Un pays mal continué – Méridianes

Frédéric Jacques Temple : La chasse infinie et autres poèmes  -  Collection Poésie/ Gallimard                                   

Poèmes de Victor Hugo, Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Paul Valéry, Daniel Dezeuze, Frédéric Jacques Temple, James Sacré.

Pièces musicales :

Debussy: La fille aux cheveux de lin - Syrinx

Saint-Saëns: Le cygne

Massenet: Méditation de Thaïs

Fauré: Après un rêve

 

 

 

 

Pour saluer Frédéric BAZILLEPour saluer Frédéric BAZILLEPour saluer Frédéric BAZILLE

Stéphane LAUDIER

Comédien et metteur en scène, Stéphane Laudier est également professeur d’art dramatique au cours Florent.

Nombreuses collaborations avec la Maison de la Poésie Jean Joubert : Jim Morrison, Pasolini, Soulages…

 

Isabelle MENNESSIER

Après un Premier Prix à l’unanimité et un diplôme d’excellence à l’unanimité en flûte au C.R.R. de Rueil-Malmaison dans la classe de Philippe Pierlot, Isabelle Mennessier obtient un Premier Prix  au C.R.R. de Paris dans la classe de Sophie Cherrier.

Elle obtient parallèlement un Premier Prix de piano dans la classe de Franck Rivière à l’E.N.M.D. de Charleville-Mézières.

Elle obtient ensuite un Premier Prix de flûte au Conservatoire National Supérieur de Musique  de Lyon, première nommée, dans la classe de Philippe Bernold.

Passionnée par l’orchestre, elle intègre l’Orchestre Français des Jeunes, dirigé par Marek Janowski, de 1994 à 1996, avant d’obtenir en 1999 le poste de 2nde  flûte jouant piccolo à l’Orchestre National de Montpellier.

Isabelle Mennessier est également titulaire du C.A. et du D.E. de flûte.

 

Héloïse DAUTRY

Harpiste concertiste et professeur de harpe au Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier Méditerranée Métropole.

Héloïse est régulièrement invitée en France et à l’étranger: Festival Présences 2017 de Radio France, Orchestre National de Montpellier (concerto d’Aranjuez de Joaquin Rodrigo), Festival de harpe de Belgrade, Philharmonie de Berlin, Philharmonie de Cologne, Lûbeck, Schwetzinger SWR Festspiele, Festival Ultraschall Berlin, World Harp Congress de Hong-Kong…

Passionnée par la création contemporaine, elle crée des oeuvres des compositeurs : Kaija Saariaho, Orjan Sandred, Dragan Latincic…

Enregistrements avec la flûtiste Camilla Hoitenga, CD "Cracks and Corrosion" (Naxos).2009 ;"Let the wind speak" (Ondine), 2015.

Héloïse participe régulièrement à des projets avec la Maison de la Poésie de Montpellier, Création "Polyphonies Neruda" Label sélection Printemps des Poètes 2013, Festival Voix Vives en Méditerranée 2013, cycle de poésie irlandaise, Autour de la Beauté et Soulages intime au Musée Fabre…

 

 

Vue de Village  (1868), L'atelier de la rue de Furstenberg (1865), Les remparts d'Aigues-Mortes (1867)
Vue de Village  (1868), L'atelier de la rue de Furstenberg (1865), Les remparts d'Aigues-Mortes (1867)
Vue de Village  (1868), L'atelier de la rue de Furstenberg (1865), Les remparts d'Aigues-Mortes (1867)

Vue de Village (1868), L'atelier de la rue de Furstenberg (1865), Les remparts d'Aigues-Mortes (1867)

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