24 Décembre 2020
Un poème de Béatrice Douvre, "la passante du péril", en souvenir d'un moment sauvé lors du Printemps du Poètes 2020, magnifique lecture de Maud Curassier.
Livres à retrouver dans la bibliothèque de la Maison de la Poésie Jean Joubert.
A bientôt pour des rendez-vous audio, vidéo, des nouvelles de nos poètes sur ce blog (page poéthèque), des poèmes à partager...Et bien sûr des nouvelles de nos projets 2021, qui attendent les jours meilleurs.
Bonnes fêtes à toutes et tous.
Feu qui ose
Feu qui ose
Achève
Ce peu de bois mouillé
Par l’orage et délivre
Précède moi, qui ose, précède-moi j’espère
Mars et les affections même sans souvenir
Vois c’est déjà la splendeur
Bleue des trèfles, des pensées
Demeure
Pour celle enfin dont seuls auront tremblé les yeux
Une dernière fois le dernier passager
Ose
Flamme soudain la sueur
Debout qui saigne
Et la grande odeur du froid
La haute arche de neige
Est-ce enfin le vrai cœur au-delà d’âme et corps
L’ébauche d’un soleil beau d’hiver ascendant ?
Béatrice DOUVRE, Oeuvres poétiques, Voix d'encre